Prairial

Attiré par cette nouvelle étoile, j’en sors quelque peu déçu !
La déco est épurée et raffinée.
Le service hésitant.
Le vin proposé par la sommelière était bon mais ses conseils pas d’une grande utilité !
Les plats sont esthétiquement impeccables mais d’un point de vue gustatif sans grande surprise voir même décevant ?
Le sorbet au concombre accompagné de ses meringues à la rose, une grande déception.
Mes papilles s’étaient davantage régalées au passé temps le mois dernier.
Pour le prix affiché, je né recommande pas ce restaurant plaisant mais sans grande originalité !!!

Très agréable dîner jeudi soir. Menu en 5 plats épicurien. Les Asperges et la viande étaient exceptionnels. Service très agréable, souriant. Cadre très agréable.

Que du bonheur, un dîner sans faute. Une cuisine créative et précise sans faute de goût. De jolies découvertes et des produits de saison. J’ai choisi le menu Végétal avec son accord mets&vins absolument sublime. Coup de coeur pour le plat d’asperges aux morilles et oeuf. Et mention spéciale pour la Mélilot une herbe que le chef affectionne particulièrement. En bref, j’ai hâte d’y retourner.

Trouver un restaurant gastronomique quand on est végétarien n est pas une mince affaire. Viandes et poissons trônent dans chacun des plats proposés, et a moins de faire un repas 100% dessert, vous n avez pas bien le choix que d aller voir ailleurs.
Chez Prairial c est différent. Leur menu végétal, même s il n est pas nécessairement végétarien est facilement adaptable et le résultat dans l assiette est «ni vu ni connu» (combien de restaurateurs optent pour la facilité en proposant une simple garniture ou en retirant «l élément gênant» pour le même prix!).
Tout d abord j ai cru que la serveuse nous avait annoncé 4 services, et en avançant de plats en plats j ai fini par me rendre compte qu il y en avait plus que ce que je pensais, et j ai commencé a regretté d avoir tapé dans le très bon morceau de pain servit dès l entrée… La peur de sortir la faim au ventre s’est vite estompée.
L amuse bouche avocat banane amusant pour le coup, la pré entrée d asperges roties, puis de carottes braisées, simple, mais bon. Les petites herbes/​poussés jetées ça et là apportaient beaucoup de fraîcheur mais je restais un peu sur ma faim de saveurs et textures extraordinaires… jusqu’à ce que le plat arrive. Une purée montée au beurre, une sorte d émulsion a l ail des ours, de petits champignons des bois, de fines tranches de champignons de Paris et un jaune d oeuf confit… et là, LÀ ce fut le bonheur. Une douceur, une onctuosité, un goût…a tomber par terre. Il manquait juste un peu de croustillant a ce plat terriblement crémeux.
La suite, le fromage avec un excellent Beaufort –j ai moins aimé le picon– et astucieuse gelée de thym (de souvenir).
Un pré-​dessert original avec cette glacé de potimarron, puis le dessert très frais avec son sorbet pomme granny, sa compotée de jenesaisplusquelleautrevarieté, sa crème cerclée dans un tube de meringue… du peps, au top. Contente de constater qu ils né sont pas tombés dans la facilité du dessert au chocolat même si j adore ça. C est bien de changer !
Superbe petite attention a la fin du repas avec ces petits muffins a la praline et ce caramel…
Un service attentionné, une deco épurée, c est un 4,5 car je n ai pas été transportée de bout en bout, j aurais adoré avoir l effet qu a eu le plat sur mes papilles a chaque assiette, mais l ensemble a été vraiment bon.
Je recommande a tous les végétariens !

Ca y’est j’ai enfin testé le Prairial. En fait, pour la petite histoire, mon copain qui est Arts Culinaires à l’Institut Paul Bocuse, y est en stage de Janvier à Avril. Il a donc commencé avant que le restaurant obtienne sa première étoile et j’avais alors déjà en tête d’aller goûter cette «gastronomie décomplexée» comme la caractérise le jeune chef Gaëtan Gentil. Ma belle– famille étant de passage à Lyon, nous avions déjà reservé pour aller y déjeuner avant même de connaître les résultats du guide Michelin.
J’ai choisi le menu «Déjeuner», en 4 services, à 42 euros et je n’ai pas été déçue. C’était très bon et, surtout, ce que j’ai beaucoup apprécié c’est de sortir du restaurant sans avoir faim mais sans non plus né plus pouvoir manger pendant 4 jours :)
Pour commencer, 2 canapés sont proposés, une madeleine au chorizo et une tartelette crème de chou fleur & betterave râpée: très bon mais rien d’extraordinaire non plus. En Amuse-​Bouche, nous avons eu le droit à une «Soupe au Pain Grillé et Lard Fumé» qui était délicieuse et très originale. Dans mon menu, l’entrée était un «Chou Fleur façon Chermoula» très bon moyen de faire manger du chou-​fleur à des réticents. J’ai également pu goûter l’entrée du menu truffe qui était un celeri roulé avec des lamelles de truffes, c’était très fondant: pareil parfait pour les réticents au céléri.
Et ensuite on arrive à la 2ème entrée ou au 1 er plat: ce que j’ai vraiment préféré ! Vraiment délicieux, un des meilleurs poissons que j’ai mangé au restaurant et pourtant je prend du poisson à chaque fois que je vais au restaurant, il faut dire que je suis un peu trop bien habituée avec le restaurant de l’école où je déjeune chaque midi. Bref pour revenir à ce plat, le cabillaud était fumé et cuit à la PERFECTIION, accompagné de brocolis et d’une petite crème de brocolis: c’était juste divin !!! C’était le meilleur plat du repas !
J’ai ensuite eu une volaille servie avec des carottes rôties et une émulsion aux bourgeons de pins: je suis pas fan de viande mais c’était plutôt sympa, la volaille était bien moelleuse.
En pré-​dessert nous avons eu un sorbet potimarron à tomber par terre !! Vraiment trop délicieux: la découverte du repas !!! Accompagné de clémentine et d’une meringue déséchée au miel de chataigner ! Trop top
Le dessert était sympa mais quand même moins bon que le pré-​dessert: un tube d’ananas frais dans une coque en sucre accompagné d’une glacé à l’agastache. Bön mais pas à se rouler par terre. Les mignardises aussi sont un peu simple, un muffin fruits rouges-​pralines (certes très bon) mais un peu simpe et un caramel à la passion (trop sucré j’ai pas trop aimé).
Bref sinon ça vaut tout à fait la première étoile: le rapport qualité-​prix c’est du jamais vu !! Seul bémol pour le service qui est super long (3 heures à table j’en pouvais plus moi !!) mais au moins ça permet de digérer entre les plats et on ressort sans avoir mal au ventre ni être «plombé» pour la semaine !!!

Merci pour ce moment exceptionnel ! Repas parfait des savoirs extraordinaire le service parfait aussi, une grande table ! Rien d autres à dire !!!

Excellente soirée ! Un menu «Épicurien» au rapport qualité /​prix vraiment très bien. On y découvre tout un tas de nouvelles saveurs ainsi qu’une présentation des plats vraiment bien travaillée. Deux petites améliorations ce soir là tout de même: 1/​nous n’avons pas pris le menu saint-​valentin qui nous a semblé bien trop cher (85 €) par rapport au menu épicurien sans apporter une réelle valeur ajoutée à la dégustation et 2/​le service a bien du mettre 25 – 30 min à nous apporter la carte lorsque nous sommes arrivés. Voila pourquoi 4 étoiles au lieu de 5. Enfin, le vin proposé était en parfaite adéquation avec le menu.

Ah Prairial! Auparavant l’ancien restaurant s’appelait Eskis, bien que j’habite à 1 min à pied je n’ai jamais pris le temps d’y aller et quelle frustration quand ce restaurant a fermé! Je me suis donc dis celui là je vais pas le louper!
Nous sommes allés à Prairial vendredi soir avec mon amoureux, l’endroit est très cosy et la décoration épuré j’ai aimé l’ambiance qui s’en dégageait. Nous avons choisi le menu Epicurien à 58 € comprenant (1 amuse bouche, 1 entrée, 2 plat, 1 pré-​dessert et un dessert)! Au niveau de la dégustation c’était excellent! aucun faux pas sur les associations de saveurs et sur les cuissons, tout était très raffiné! mis à part le dessert ou j’ai eu du mal avec le Yuzu mais cela reste très subjectif! Sincèrement, on en a pour son argent car c’était très copieux et les produits étaient d’excellentes qualité.
Je né peux mettre 5 étoiles, car il y a quelque chose qui m’a fortement gênée: le prix de l’eau… L’eau que l’on pensait gratuite et qui était servie sous forme de carafe avec inscrit dessus: «Eau produite sur place» m’a mis la puce à l’oreille… Quand on reçoit la note on voit qu’elle a été facturée 4 € LA bouteille! J’ai donc demandé des explications à la serveuse car je né comprenais pas un tel prix pour de l’eau du «robinet» et là elle m’a sorti tout un blabla pour me dire qu’il filtrait l’eau etc mais cela pour moi né justifie en aucun cas le PRIX! surtout que le tarif de l’eau n’est marqué nul part et aucun serveur né nous en a parlé à notre arrivée. J’ai trouvé cela exagéré, surtout vu le prix du menu. Donc faites attention si vous y allez, demandez de l’evian ou vittel tant qu’à faire. J’ai été aussi déçue car on né nous a pas présenté la carte des vins et on nous a un peu «forcé» à prendre tel ou tel vin. même si ceux ci se mariaient très bien avec le dîner j’aime quand même avoir le choix quand je suis au restaurant…
Bref, voilà ce genre de petites choses qui font que ce n’était pas parfait mais je tiens à dire bravo au Chef pour ses menus créatifs et son étoile amplement méritée :)

Magique !!
Tout a été parfait du début à la fin ! L’accueil sympathique et attentionné, la salle très sobre, intime et chaleureuse, les fauteuils confortables, la vaisselle choisie avec soin et puis … Les plats !
De l’entrée au dessert, un festival de couleurs, de saveurs … Nous avons choisi le menu truffe. Les accords avec les différents ingrédients (céleri, st Jacques, pigeon, chocolat …) sont savamment dosés, harmonieux et équilibrés. Les assiettes sont graphiques et esthétiques, les quantités justes. Une mention spéciale pour la parfaite cuisson du pigeon truffé en croûte !
L’accord mets /​vins est agréable, j’ai particulièrement apprécié le vin doux naturel sur le dessert au chocolat et truffe .
Nous reviendrons avec plaisir, bravo à toute l’équipe !

Découvert à l’occasion du déjeuner de midi, pour fêter noël avec les collègues! Une salle agréable, moderne et lumineuse. Des plats raffinés et originaux. Et pas trop végétaux non plus! La volaille des Dombes est à tomber!
Un service très agréable et chaleureux.
J’y retournerais avec plaisir en soirée également!

Il se passé toujours quelque chose à Lyon et personne né me contredira en disant que c’est l’une des grandes villes française pour la gastronomie. J’avais entendu quelque mois que le jeune chef prometteur Gaëtan Gentil ancien de «L’Agapé Substance «avait ouvert son établissement dans la Presqu’ile. Un parcours plutôt impressionnant avec les plus belles maisons françaises telles que le «Crillon «avec Jean-​François Piège, Yannick Alléno et non loin de chez nous Emmanuel Renaut du «Flocon de Sel «à Megève.
Une table nouvelle puisqu’ouverte au mois de mai cette année et qui vient donc probablement bousculer la bistronomie Lyonnaise. Proche probablement des réputés et médiatisés «Café Sillon «et du «Palégrié «qui ferme et se relocalise dans le Vercors. Une cuisine surement jeune, créative et dont les principes sont non loin de ce qui se passé depuis quelques années à Copenhague avec cette presque explosion de tables les unes plus excitantes que d’autres.
» PraiRial «, qui correspond au printemps dans le calendrier républicain, se situe vraiment en plein centre où se trouvent la plupart des commerces. C’est donc dans la rue Chavanne, premier arrondissement que s’est ouvert cet établissement avec une salle d’une contenance d’une vingtaine de couverts. Un décor plutôt assez contemporain avec tables et chaises blanches un peu dans le style des années 70, une décoration qui se pourrait être un peu scandinave avec en plus des références végétales comme des murs sur lesquels se trouvent des massifs d’herbes.
Le soir plusieurs formules sont proposées sous forme de menus; le «» Diner «en 4 services à 42 euros, le «Végétale «en 6 services a 47 euros, «l’Epicurien «en 6 services à 58 euros que nous choisirons avec quelques changements ou encore le «PraiRial «qui est «carte blanche «.
En préambule arrive sur une sorte de galet une tartelette de radis au beurre fumé et madeleine de comté au chorizo. Une très agréable entrée en matière.
Pour suivre, un velouté de courge très léger sur lequel se trouve un espuma au jambon cru. La crème est parfaite et point trop épaisse.
Une entrée, le Tourteau et Clémentines Corses. Le dressage est très convaincant, sous quelques fines tranches de courge butternut marinée, le tourteau émietté associé à une purée de la même courge associée à un coulis de clémentine et quelques quartiers du même fruit rapidement grillés pour apporter une touché un peu fumée. C’est une très belle entrée bien pensée avec des associations qui sont ingénieuses.
Autre entrée mais du menu «Diner «, le Foies gras et panais. Poêlé et servi avec des gnocchis au panais et châtaignes, ensuite associé à un bouillon de carottes. Equilibre des saveurs, légèreté, encore un très beau plat.
L’assiette qui nous aura la plus séduite et qui est vraiment dans le pur registre gastronomique, la Daurade royale et ponzu. Le poisson est cuit de manière très précise avec encore juste ce qu’il faut de cru au centre. Il est recouvert d’une étonnante et fantastique confiture d’algues, accompagné de navets boule d’or et entouré d’une magnifique sauce au ponzu, sauce japonaise à base d’agrumes. Malgré que le plat pourrait laisser suggérer être fortement inspiré par la cuisine japonaise, les assaisonnements sont tellement précis que l’on arrive à en oublier le côté asiatique.
En met principal, l’Agneau BBQ et carottes épicées. Nous pensions trouver plutôt une interprétation de cette traditionnelle manière aux Etats-​Unis de cuire les viandes pendant des heures avec une sauce BBQ, mais en réalité le plat est tout autre, plus inspiré par le Moyen-​Orient. La viande a effectivement été cuite de longue heures mais passée au barbecue au dernier instant en cuisine. En accompagnement, un boulgour aux fruits des mendiants, raisins secs et abricots. Autour une émulsion de carottes épicée au ras-​el-​hanout. Un plat bistronomique qui pourrait rappeler certaines recettes turques.
Les fromages sélectionnés par Didier Lassagne; avec un picodon, un fromage de chèvre frais et un vacherin avec une gelée de coin et poire. Malheureusement le vacherin semble être sorti du congélateur ou alors d’un frigo beaucoup trop froid car encore glacé…
Premier dessert, Noisette et lemon curd. Une délicieuse entrée en matière avec une glacé noisette sur cette crème citronnée.
Un second dessert assez convaincant appelé Chocolat et mélilot. La glacé au mélilot qui est une plante herbacée est délicieuse, quelques morceaux de biscuits chocolatés dans une crème citronnée si je me rappelle bien.
Second dessert manquant un peu de surprise en bouche et surtout de «peps «, la Poire comice et thym citron ou se trouvait une purée de topinambour.
Quelques très bonnes madeleines pour achever ce repas.

J’ai eu la chance de découvrir cet endroit lors d’un déjeuner autour de la découverte e la truite des Fjords.
Le lieu est tout petit, mais agréable, vraiment bien décoré. L’équipe en place est adorable, que ce soit le chef, le serveur ou le chef «de passage».
Nous avons divinement bien mangé et découvert ce poisson trop méconnu, que je préfère pour ma part au saumon ou au thon. Bien plus fin.
La lumière est belle (c’est important pour les photos !).
Je né peux malheureusement pas juger du rapport qualité-​prix, étant invité, mais je reviendrai faire un tour au Prairial avec grand plaisir !

J’ai eu la chance d’y aller dans le cadre d’une conférence de presse autour de la truite et je dois dire que c’était juste parfait !
Une douceur sous mon palais. C’était beau et bon mais également doux et fondant.
Des associations de goûts et de textures que je n’avais pas côtoyé depuis longtemps.
Des vins d’une finesse, que des blancs pour accompagner nos différents plats, un sommelier prêt à répondre à nos questions.
Moins fan de la deco, un mélange de vintage et de nature mais j’apprécie énormément ce genre de restaurant à taille humaine et intimiste.
À retester lors d’une sortie plus privée.

Une semaine «no kid «= resto en amoureux ! Et ce fut l’occasion de tester un nouveau venu de la cuisine à Lyon, Prairial.
C’est dans l’ancien restaurant Eskis situé rue Chavanńe à 2 pas de saint Nizier que Gaëtan Gentil (anciennement chez David Toutain à l’Agapé) a installé son piano.
Un accueil des plus charmants et avec accent, la sommelière étant québécoise, une décoration lumineuse moderne et green avec des murs végétaux. Une dizaine de tables, des chaises en cuir esprit seventies (Merci Knoll), un pan de mur en pierre sublime et du bois clair partout.
Nous avons choisi le menu dégustation, conçu selon les envies et l’inspiration du chef, accompagné d’un accord mets et vins sur un axe «nature et surprise «.
De délicieux feuilletés en apéritif (mini quiche comté/​chorizo, tartelette radis et beurre fumé), une quenelle lactée et glacée avec des petits pois croquants et une touché de menthe pour débuter,
Puis une tomate confite 36h accompagnée d’huile de taijète (la feuille de l’oeillet d’Inde) et de pamplemousse. C’était vif, surprenant, un peu sucré, parfaitement maitrisé…
S’en est suivi un parfait et subtil mélange de légumes et fleurs, crus, cuits, croquants, tendres, émincés, en pickles… un vrai délice !
Puis du mérou cuit à basse température, deux courgettes et crème d’amande
Ensuite des girolles avec une crème de très très bon parmesan et une espuma rafraîchissante de coriandre. Puis un veau a la cuisson parfaite avec une aubergine fondante
S’en est suivie une assiette mono fromage avec une tomme de Laruns (Pyrénées-​Atlantiques), fondante et gourmande… Ca fait déjà un diner très complet…
En pré-​dessert du concombre et de la rhubarbe puis en dessert, comme je l’avais demandé, des fruits avant tout et une création autour de l’abricot et de la marjolaine
Une délicieuse adresse que je recommande très chaudement !

Petit restaurant par la taille a la décoration très classe, moderne, épurée quasi immaculée ou je fais un peu tâche avec mon short en jean et mes basket, mon casque est mon blouson de moto.
La serveuse est très sympathique et naturel et détonne un peu dans ce decors. Elle s’accommode très bien des petits bourgeois tatillon limite géant tuer des chefs de chantier un peu trop cool et qui déconne avec elle.
La décoration des assiettes est travaillée surtout celle des desserts. Pour une première fois j’étais un peu déçu de ma joue de boeuf que je pensais etre moins grasse et nerveuse, ça reste tres bon et équilibré. À noter des portions un peu petites :)
Très bon dessert à l’abricot même si j’aurais pour ma part opté pour des dés d’abricot plutôt que des tranches sur lesquelles on a laissé la peau, c’est pas très agréable en bouche. Une originale et excellente petite meringue au citron vert couronnait cette touché finale de fraîcheur.
Un bon resto à retester sur Lyon

Wahou !
C’est ce que tu te dis quand tu rentres chez Prairial et qu’on t’accueil de manière simple et décontractée. Tu sais tout de suite que tu vas passer un bon moment.
Wahou !
C’est ce que tu te dis quand tu découvres les menus. Tout donne envie d’être découvert.
Wahou !
C’est ce que tu te dis quand tu échanges avec la sommelière québécoise. Une sacré minette qui colle bien à la signature de Prairial «la gastronomie décomplexée». Ses conseils sont géniaux. Nous n’avons pas pris l’accord mets-​vin mais le vin blanc conseillé a relevé chacun des plats du menu Épicurien à la perfection.
Wahou !
Dès qu’un plat arrive sur la table. Le tout commenté.
Encore mieux quand c’est le chef qui apporte ses plats.
Wahouhouhouhouhou !
Ça c’est à chaque bouchée :) quel délice ! Des saveurs originales surtout dans les herbes utilisées. Une parfaite maitrise des cuissons. Mention spéciale pour la Tomate de 36h et la fera. Et puis pour le veau aussi. Et puis tout en fait.
J’ai moins bien aimé les desserts, moins surprenants que le reste.
Bravo à toute l’équipe du Prairial, l’ambiance que vous avez créée sublime plats et vins délicieux.

Tester ce restaurant alors que la canicule s’abat sur Lyon n’a jamais été une aussi bonne idée ! De la fraicheur partout: dans les produits, dans les plats, dans l’accent québecois de la serveur, dans la déco… bref, de la fraicheur partout et qui fait du bien ! Une burrata délicieuse en entrée, un poisson avec une pointe d’agrume juste ce qu’il faut en plat principal. Le tout accompagné d’un beaujolais blanc croquant et gouleyant. Bref, une cuisine de saison, toute en justesse et en harmonie, avec ce qu’il faut d’originalité !

En passé de devenir très très hype, j’avais envie de découvrir ce nouveau restaurant au plus vite et surtout avant qu’il soit difficile de réserver dans la petite salle.
J’aime les cuisiniers qui proposent quelque chose d’un peu différent. Et là non seulement on a une maîtrise des produits et des cuissons excellente (cabillaud 35 degrés à cœur, une folie !), mais on découvre souvent un petit plus dans le plat qui nous fait dire que l’étoile est certainement méritée. Je trouve que c’est moins foufou que le 14 février (mon favori à Lyon dans cette catégorie), plus clean, plus léger, plus subtile, peut être moins waou.
Par contre, la sommelière est exceptionnelle. Les accords proposés ont sublimé le repas. Je n’ai jamais eu autant de plaisir à boire mon vin. On termine sans avoir le palais étouffé, c’est tellement rare…
Le Gault&Millau décrit un service «spontané». Disons qu’il manqué d’expérience et de coordination (fromage sans pain ni verre de vin, bouteille d’eau vide en milieu de repas non changée, plat non commenté, etc.), ce qui nous a un peu froissés. À voir une fois rodés, pour le moment, ce n’est pas du tout à niveau.
Cependant les menus (47 €, 58 €, 76 € le soir) sont encore raisonnables pour la qualité proposée. Et à 29 € les 4 verres de vin en accord, né vous en privez pas.
J’y retourne pour sûr à la rentrée, histoire de leur laisser le temps de régler les détails et que mes exigences de mémère soient satisfaites.

Un conseil, courez y vite avant que cette adresse né soit victime de son succès…
Le chef Gaëtan Gentil a repris l’Eskis et l’a transformé dans l’assiette en un véritable petit potager sublimé. Les produits sont présentés bruts avec racines et peaux mais travaillés en profondeur, le tout parfaitement assaisonné et parsemé de plantes aux goûts incroyables. Bref, il jardine dans l’assiette avec minutie et le gout en bouche est plus qu’une réussite !
Ici, dame nature prédomine sans dénaturation du produit sélectionné avec le plus grand soin.
Rajoutez à cela, le travail des textures des desserts ainsi qu’une sélection très fine de vins sans sulfites (mon vin blanc d’Anjou à la couleur dorée était juste la perfection), et bien vous avez là une très grande adresse 2015 à Lyon.
(menu du midi à 28 € E+P+D et verre de vin à 8 €)