Université Libre de Bruxelles

Une grande université avec ses bons et ses mauvais côtés. L’espace, les services, la fête, le sport et la convivialité ça vous aurez. Par contre côté organisation des cours, des examens et de l’administratif il faudra prendre votre mal en patience. Après un ou deux ans de rodage vous n’y penserez plus !
C’est quand même sympa de se dire qu’on étudie dans une université qui a 180 ans cette année.

J’ai passé 5 ans à l’ULB. Entre sa résidence universitaire Nelson Mandela sans doute plus trop aux normes mais à l’ambiance indescriptible, le cercle de Journalisme et Communication et mes premières responsabilités, le Bureau des Etudiants Administrateurs et sa formation intensive à l’engagement politique, les cours et la liberté de penser qui en est le point commun, j’ai vécu une période formidable et appris bien plus que ce qui est inscrit sur mon diplôme.
Si vous cherchez une formation qui fait plus que vous donner des compétences, qui fait plus que vous apprendre un métier, qui fait de vous des Citoyens, je crois que l’ULB est votre meilleur choix.

Comme beaucoup de gens, je suis passée par l’ULB, j’ai foulé le sol du campus du Solbosh, été voir des potes à Héger, manifesté en chœur dans le cortège formé à la Plaine, en faveur des Tziganes, pleuré devant le nombre de pages des sillabi, plus que chiants, à étudier, dansé comme une déchaînée à la Jefke, lors des TD, écouté Radio Campus.
Même si ma route a dévié vers le théâtre, l’ULB reste pour moi, l’Université avec un grand U, celle où le mot liberté résonne et nous renvoie son écho intact, celle où la pensée existe, où la vie s’écrit. Un très haut lieu de Bruxelles.

Cette université existe depuis 1834, elle donc presque aussi vieille que la Belgique. C’est un bouillon de culture, on y défend surtout la laïcité et la liberté de pensée.
Elle est divisée en trois campus: Erasme et La Plaine pour les Sciences exactes et le Solbosch pour les Sciences humaines. Jetez un petit coup d’œil sur le site, vous y trouverez sûrement votre bonheur dans la douzaine de facultés et écoles qui existent.
Pour moi, ces années à l’unif c’est les syllabi, le septième étage de la bibliothèque, le Janson, le baptême, la Jefke, le kafkaf, les conférences du Librex, la St V et puis les problèmes administratifs.
Bref, on a sué pour obtenir notre diplôme mais qu’est-ce qu’on a ri !

Je n’en reviens pas de né pas en avoir parlé plus tôt.
Pour moi l’ULB c’est toute une époque, c’est comme ça que j’ai connu Bruxelles, c’est mon alma mater, ma terre d’adoption presque.
J’ai débarqué là il y a 12 ans, et même si ça n’a pas été facile tous les jours, je n’ai que des bons souvenirs.
Il y a eu les années de kot, il y a eu les sessions d’examens, les longues heures d’étude à la bibli, les pause café glacé, les séances interminables de visionnage de film, les fouilles dans les archives de la salle des périodiques (et aussi des quotidiens). Et à la fin les diplômes!
Mais à côté de ça, il y avait tout le folklore, les TD, la St-​V, les réunions du Librex, les midis au Più ou au Petit Yoyo, la Nocturne, l’après-midi cuistax, le beach Volley et j’en passé.
Et puis au delà de tout ça, c’est une université de renom qui dispense un très bon enseignement!
Tiens c’est étrange Jeanne, nous avons les mêmes souvenirs ;o)