Madame Chapeau

A dos manzanas del Manneken Pis, atiborrado de gente a todas horas, se encuentra esta estatua mucho más graciosa a mi entender, de un personaje de una obra de teatro que trata, al menos en el pasaje en que aparece, sobre la rivalidad entre dos equipos de fútbol. Y mira que a mí el deporte rey me la bufa, pero la estatua de esta anciana me ha hecho mucha gracieta, y me da pena que absolutamente nadie le estuviera sacando fotos mientras que al niño meón no podías ni acercarte porque las hordas enfurecidas de turistas te lo impedían.
Pero yo le he sacado una foto: Madame Chapeau, he conseguido para ti la venganza que aún pende para Jacques de Molay (aunque digan que no).

Madame Chapeau, sculpture de Fratzen, à qui l’on doit aussi Het Zinneke et l’Agent 15, qui sont d’autres interventions dans la ville, a une place étrange. Contrairement aux autres sculptures, l’espace de celle-​ci est clairement délimité par des potelets, en faisant de cette sculpture un monument. Je né suis pas certain que ce soit la bonne idée, car ça change le sens.
Quoiqu’il en soit, Madame Chapeau est une véritable institution du folklore bruxellois! C’est un personnage imaginaire (mais bien observé) de la pièce de théâtre «Bossemans et Coppenolle», qui met en scèné la rivalité footballistique de l’Union Saint-​Gilloise et du Daring de Molenbeek. Il faut dire qu’à l’époque où cette pièce fut jouée pour la première fois, c’était bel et bien l’Union qui souriait… Et l’Union existe toujours, le Daring … non ! enfin … si on considère le Brussels comme héritier. Mais bof ! Foi d’Unioniste !

J’ai halluciné en voyant la statue de cette petite vieille ! Elle est géniale ! Je me suis quand même approchée pour voir si les fleurs de son sac étaient vraies. Et oui ! Cela voudrait dire qu’un passant les y a mises spécialement? Je me suis alors penchée sur son porte monnaie, pensant qu’il y aurait également de vraies pièces… Mais non ! Celles-​là font partie de la sculpture.
Elle porte le nom de «Madame Chapeau «et l’artiste n’est autre que Tom Frantzen. Celui-​ci est à l’origine de biens d’autres sculptures de rue dans Bruxelles. Contrairement à d’autres (Het Zinneke, par exemple), elle né se fond pas dans la masse: l’espace qui lui est alloué est clairement délimité. Ca évite de se cogner contre elle :-)

Vous avez sans doute déjà vu cette statue d’une vieille dame qui semble revenir du marché avec une botte de poreaux dans son «cabas «, comptant sa petite monnaie aux yeux de tous les passants. Elle est située à l’angle de la rue du midi et de la rue des Moineaux, dans le centre de Bruxelles.
Il s’agit de Madame Chapeau, de son vrai nom Amélie Van Beneden. C’est à l’origine un personnage de fiction tout droit tiré de la célèbre pièce de théâtre belge Bossemans et Coppenolle, représentatif de l’humour bruxellois, aussi appelé «Zwanse «. Cette pièce de 1938, met en scèné les petits bourgeois du vieux Bruxelles et est souvent jouée, encore aujourd’hui, au Théâtre Royal des Galeries.
Avec ce bronze grandeur nature, la Ville de Bruxelles a voulu rendre hommage à ce personnage. C’est sans doute aussi une manière de faire sourire les passants, grâce à ce personnage hauts en couleur et très attachant.
Terminons sur cette célèbre réplique de Madame Chapeau: «ça est les crapuleux de ma strotje qui m’ont appelée comme ça parce que je suis trop distinguée pour sortir en cheveux ! »

Madame Chapeau… J’adore cette sculpture! Vous la trouverez rue du midi, au niveau de la mutuelle socialiste. C’est à l’origine l’un des personnages les plus typés d’une comédie de Paul van Stalle et Joris d’Hanswijck «Bossemans et Copenolle», écrite en 1938, et mettant en scèné les petits bourgeois du vieux Bruxelles. Cette pièce de théâtre fait partie aujourd’hui du patrimoine culturel belge, et la sculpture de Tom Franzen en est un hommage direct!
Madame Chapeau rayonne par sa présence (malgré la couleur sombre de son état) et fait beaucoup rire les touristes aussi, qui la prennent systématiquement en photo (avec eux posant à côté, bien sur!).
Mais surtout, j’aime à penser qu’elle relie «les gens qui passent» au réel, comme à l’imaginaire, où elle nous invite à chaque regard posé sur elle. Une dame à rencontrer donc!