L’ Archipel

L’Archipel nouvel génération s’est très rapidement fait sa place dans un quartier ou la concurrence né manqué pas. Tout le monde semble être le bienvenu ici, du Dansaert vlaming à la petite vieille du quartier en passant par le vendeur de roses pakistanais.
Service toujours relax par des «vrais» serveurs que l’on a déjà croisé ailleurs et pas des étudiants de passage comme c’est souvent le cas du côté de Saint Géry. Et pour couronner le tout, bonne petite carte de bières à prix raisonnable.
Après, attention, c’est parfois un peu cracra et certains clients sont parfois sensiblement éméchés mais ça fait partie du charme.

Un peu à l’écart des bars branchés de Saint Gery, L ‘Archipel m’ouvre les bras rue du marché aux Poulets. Je constatevec plaisir que ce «bruin bar «typiquement bruxellois, a su s’adapter à la nouvelle loi anti-​fumeurs en agrandissant largement sa terrasse.
En fin d’après midi, le soleil nous chauffe gentiment, tandis qu’une bonne bière fraiche (et pas chère!) nous délie le gosier et la langue… Ici, les gens se parlent facilement, d’une table à l’autre, mais je peux aussi apercevoir une fille installée devant son laptop sur une table tranquille, concentrée. La musique que nous choisi le barman est variée, et au juste volume sonore: une vraie «compil’ des amis «, vieux standards rock et jeunes songwritters se partagent nos oreilles.
Le samedi suivant, je reviens avec des amis à une heure plus tardive… Un concert de jazz rock vient de s’achever dans le fond du bar aménagé pour l’occasion en mini scèné chaleureuse. Nous nous
installons sur une des tables qui longent la salle, les voisins proposent de se décaler et se poussent un peu pour nous accueillir. Quelques whiskys (toujours à prix démocratiques.) plus tard un couple se met à danser au milieu de la salle, qui devient en quelques chansons, un dancefloor improvisé. Le barman tient la cadence et nous voila riant et gondolant sur un vieux Depeche Mode.
Puis, c’ est sur le Hound Dog d’ Elvis qu’un inconnu m’invite à danser un twist surréaliste.
Autour de nous, le public est mélangé: jeunes un peu branchés (mais pas trop bobo) et vieux Brusselers se partagent la vedette. A l’instar de ces vieux bruin cafés flamands que sont le Coq et Chez Martine (le Daringman), l ‘Archipel a su conserver son coté populaire et bigarré, toujours accueillant qui en fait un des bars familiers mais surprenant du centre ville.