Galaup Jean-Louis

Comment vous dire, que l’une des expériences les plus bizarres de ma vie, c’est ici que je l’ai vécu.
Le topo. il y 6 ans, je connais encore très peu de Toulouse, je cherche un médecin près de chez moi, spécialisé en médecine du sport. Je fouille les pages jaunes, puis je vois qu’il est situé juste à côté. Emballé c’est pesé, je cherche pas à comprendre, j’y vais, puis j’ai surtout besoin d’un certificat médical pour le sport, simple formalité.
Bön j’y vais, je patiente en salle d’attente, normal. Puis je rentre enfin dans son bureau. Il me pose des questions un peu étranges, qui n’ont rien trop à voir avec ma venue.
Je lui parle d’une géné anodine au dos. Il me dit d’attendre. Puis s’adosse au mur, prend la position du penseur (je suis SÉRIEUSE), et met sa tête sans sa main (… ??), durant presque ²⁄₃ minutes (c’est très long ²⁄₃ minutes).
Puis RIEN. Rien. «Euh. coucou, je suis là!».
Il reprend ses esprits, né me fait passer aucun test sportif, puis se sort soudainement de sa léthargie ambiante, et s’exclame: «Bön, tout va bien!!». (Au secours?).
Il me fait mon certificat d’aptitude au sport, et je sors de là, un peu interloquée, baignée dans une gêné indéfinissable. Je né comprends pas. Bön d’une, il tourne à quoi? Puis de deux, ce Docteur, il a bien des clients, il réussit à les garder? Il fait comment? Vraiment le mystère reste entier. Mais en me calquant sur ma propre expérience, il m’a fait flippé. Mauvais jour, mauvais moment, je n’en sais rien, mais je n’y suis plus jamais retournée (Bin, tu m’étonnes!).
Et le comble? Vous voulez savoir le comble? J’ai pas regardé le certificat qu’il m’a rédigé, juste une lecture croisée, un papier formel reste un papier formel, mais il a été refusé. Vous voulez savoir pourquoi? (Oui vous voulez savoir), parce qu’il me l’a daté à l’année d’AVANT.
Ce Docteur m’a fait un certificat périmé. Mais oui, sachant que la durée légale d’un certificat médical pour le sport, c’est une année.
On appelle ça comment? Du gaspillage. Une consultation pour rien. Merci bien. (Sachant que même, pour tout l’or du monde, j’y serais jamais retournée).
Je veux bien savoir à quoi il a tourné ce jour là, ça peut me servir les jours sans dites-​donc. Bön, j’en plaisante maintenant, mais honnêtement, ce jour là, c’était pas drôle du tout.