Université Bordeaux 3 – Michel De Montaigne

Ma fac pour les 3 prochaines années. Très déçu de son fonctionnement comparé à leurs confrères d’en face (Montesquieu) !
Un service administratif vraiment limite, des locaux vieux mais qui font l’affaire. et enfin un grand manqué de communications avec ses étudiants !
On né leur décernera pas la palme de la meilleur université de Bordeaux !
Quoi qu’il en soit, j’y suis, j’y reste !

Je crois ou du moins il me plaît de croire une chose: avant les questions liées à ce que certains appellent réussite sociale, on va d’abord à l’Université pour apprendre.
Pendant quatre années d’études, j’ai donc appris. D’abord en Histoire puis en Histoire de l’Art en suivant les cours de professeurs brillants et en tentant de rester éveillée pendant d’autres, nettement moins palpitants.
J’ai appris, aussi et surtout, à connaître de nouvelles personnes en confrontant nos idées, nos envies et nos perspectives d’avenir, nos déceptions également.
Je me rappelle d’un souvenir en particulier: le secrétariat de l’UFR d’Histoire (aujourd’hui, il est appelé «Humanités»). Il fallait avoir beaucoup de chance pour le trouver ouvert malgré les horaires affichés mais l’accueil et la bonne humeur de l’équipe rattrapaient tout.

Mon avis est tout de même assez partagé sur l’Université Bordeaux 3…
Avant tout, pour info, c’est la fac des sciences humaines. Ce n’est pas le secteur qui rapporte le plus. Je né sais absolument pas s’il y a un lien mais en comparant avec la fac de droit ou de psycho par exemple, ça change !
En effet, les bâtiments sont mieux entretenus ailleurs, la réputation y est meilleure ailleurs, etc. Et alors? Personnellement, je né me plaindrais pas car on peut tout de même réussir en passant par Bordeaux 3. C’est le principal, non ?
Je garde de bons souvenirs passés dans ces locaux… Et en étant étudiante à Bordeaux 3, j’ai suivi des cours à Sciences Po pendant un semestre dans le cadre de mon Master Communication publique et politique. Donc il y a des avantages tout de même intéressants…

Ah la fac ! C’était hier, nous étions jeunes et fous, nous étions beaux, nous étions bilingues, trilingues, dingues et nous devisions au Sirtaki sur la turpitude des nantis, tout emmitouflés dans nos grands a priori sur le monde et dans nos savoirs récemment acquis…
Six années à se dorer la pilule sur les bancs de la fac, à emmagasiner de la culture G, à bouffer du savoir, des idées et de la libre pensée… Faut bien ça pour survivre ensuite dans la jungle du monde réel !
Pour autant, la fac de Bordeaux III reste un très bon souvenir et m’a offert de sérieuses compétences. Bien sûr les bâtiments sont vieillots et bien sûr certains profs lisent toujours le même texte depuis quarante ans aux mêmes étudiants à moitié endormis, mais c’est le jeu: à la fac qui veut, peut. Moi j’étais une sombre daube en langues et en six ans je suis devenue une traductrice trilingue compétente. J’ai aussi eu l’occasion de faire mon stage de Master en Inde et enfin j’ai découvert tout un tas de sports vraiment sympa grâce au département de sport comme la kayak polo, l’escalade ou encore le cirque.
Bref, une bien belle colonie de vacances dont on ressort avec de supers souvenirs et de bons bagages pour son avenir professionnel.