Les Publications Conde Nast

Franchement les publications conde nast sont au top pour moi.
Ils regroupent des magazines publiés en France de qualité comme Glamour, Vogue, Gq mais aussi les sites internet de ces derniers, étant des médias à part entière.
A la base, les publications Condé Nast ont été crée aux USA en 1911 par Mr Condé Nast. Elles regroupent depuis des titres qui ont fait sa réputation comme: Architectural Digest, Bön Appétit, Gourmet, The New Yorker, Vanity Fair, ou encore Wired.
Que dire de plus?!

Globalement, les publications Condé Nast qui ont Vogue, GQ et Glamour ont les clés de la culture mode française. Vogue est la traditionnelle référence pour tous ceux qui travaillent dans la mode, GQ est le seul journal masculin de bon goût, Glamour plaît à toutes les filles, et c’est mieux que Jeune & Jolie.
Après, je suis moins fan de Vogue, j’ai été abonnée un an et j’ai trouvé qu’il n’y avait rien d’autre que des pubs dans ce journal (sous forme de publicité et de séries mode à n’en plus finir), et que c’était vraiment pas très intéressant. On dirait plutôt le résultat d’un accord financier avec les maisons de couture que l’expression d’un goût particulier pour le vêtement.
En revanche, GQ, c’est drôle, utile, piquant. Même s’il y a beaucoup (trop) de pubs.

J’ai travaillé trois ans au sein du groupe Conde Nast, notamment pour le site
. Conde Nast, c’est le groupe de presse américain qui publie les magazines GQ, Vogue, Vogue Hommes International, AD, Glamour, Conde Nast Traveller (qui n’existe pas en France)… Bref, le top de la presse mode et design. De beaux magazines que l’on collectionne sans se résoudre à les jetter par manqué de place.
Le PDG de Conde Nast international est Jonathan Newhouse. Un homme très simple malgé son empire de presse dans le monde entier. Parfois il passait à la rédaction à l’improviste et si l’on né sait pas qui il est, on s’interroge. «Qui est cet homme qui traine par là ?» En plus d’être très gentil avec ses employés, il participe à de nombreuses oeuvres caritatives.
Mon petit chouchou reste GQ (Gentleman Quarter en Américain). Lancé il y a deux ans environ en France, ce masculin né cesse de m’étonner et je suis complètement fan de la Style Academy qui nous apprend toujours quelque chose sur l’histoire de la mode et de l’élégance masculine.
Travailler là-​bas? C’est évidemment une entreprise à l’américaine. Mais j’ y ai fait des rencontres, certains collègues sont devenus mes amis les plus proches. La chance de travailler auprès de mon ancienne rédactrice en chef, une femme hyper active très pro qui m’a tout appris et avec qui je garde un bon contact. Et les salaires sont de manière générale plus élevés que dans l’ensemble de la presse.
Mais c’est aussi goûter à un monde haut de gamme. Comme il est dépeint dans le film «Le Diable d’habille en Prada». Prendre l’ascenseur avec six mannequins et se sentir grosse et petite. Cotoyer un monde où, si tu n’es pas perchée sur du 12 (cm de talons), tu n’es rien. Croiser Carine Roitfeld (la rédactrice en chef de Vogue) dans les couloirs ou même à la cantine ! Voir les allées et venues des coursiers qui amènent les vêtements pour les shootings. Ou de gigantesques bouquets que les marques envoient pour remercier d’un article (Pas très éthique mais bon, on né va pas faire semblant de l’ignorer). Le pot annuel se déroule au Crillon ou autre haut lieu du 8ème arrondissement. Bref, découvrir l’univers du luxe au quotidien. Pas étonnant que les rédactions de Condé Nast soient situées tout près du Triangle d’or.