Les Déchargeurs

Les déchargeurs est à l’image de certains théâtre caché au fond d’une cours.
L’accueil est toujours agréable et en attendant que la représentation démarre, vous pouvez lézarder dans le lobby entre les tabourets et les poufs.
J’y ai vu deux spectacles et c’était deux surprises. Une programmation éclectique qui tantôt fait rire, tantôt donne à réfléchir et parfois les deux.
La salle est agréable, confortable et grâce à sa petite taille on en loupe pas une miette. N’hésitez pas à y aller, y retourner, il y a vraiment beaucoup de pièces qui valent le déplacement.

C’est la 2ème fois que je viens voir une pièce aux déchargeurs et je né regrette pas. J’avais vu le monologue d’un homme qui racontait ce qu’était la paternité et hier, j’ai découvert la pièce Céline-​Proust oú les deux auteurs dialoguent indirectement et parlent de leurs mères. Une belle mise en scèné bien qu’elle soit sans fioritures. Un très bon jeu de l’unique acteur, Ivan Morane qui joue les deux personnages. Il est accompagné d’une talentueuse chanteuse et musicienne italienne Silvia Lenzi qui alterne entre accordéon, violoncelle, viole de gambe, guitare sèche, voix et de nombreux petits instruments.
Le théâtre est agréable, un bar à l’entrée, accueil sympa. C’est à côté du métro châtelet donc pratique et facile à trouver, par contre les bars/​restos du coin sont souvent dénoués de charme, avec un service blasé. Pour finir sur le théâtre: beaucoup de choix de pièces contemporaines tous les jours et pas très chères (10 € adhérents et jusqu’à 25 € en plein tarif).
Bref un chouette théâtre dans un quartier central.

A deux pas (mais vraiment hein, c’est pas une façon de parler) de la bruyante rue de Rivoli, aller voir une pièce aux Déchargeurs (pour snober le théâtre du Châtelet), c’est s’offrir une soufflé d’air frais après la foule de touristes qui piétine entre St-​Paul et Louvre-​Rivoli.
On voit de loin l’immense panneau «Déchargeurs», qui envoie le spectateur dans une petite cour d’immeuble proprette qui fera lieu de fumoir ou de salon de conversation aux beaux jours.
On rentre et là c’est un peu le bazar: il n’y a qu’un guichet, labellé «Invitations & Presse», du monde partout, et en plus tout le monde à l’air de déjà se connaître… Y aurait-​il eu une soirée la veille à laquelle je n’ai pas été invitée ?
Si on payé sa place et qu’on né connaît personne, qu’est-ce qu’on fait madame? Il s’avère qu’en fait, quand on est un spectateur lambda, on attend là (et on peut d’ailleurs profiter de l’espace sur le côté, qui propose tables et chaises à ceux qui sont arrivés en avance) et on attend qu’on annonce le début de votre pièce (comme au ciné en fait).
La pièce que j’allais voir («L’Histoire d’Amour du Siècle») était jouée dans la salle Vicky Messica, toute petite, mais très bien fichue (j’étais en bout de rangée mais je voyais parfaitement bien). On est un peu serrés au niveau des jambes, mais ça, c’est souvent au théâtre… L’originalité c’est que ce né sont pas des sièges individuels, mais plutôt des bancs en velours rouge, plutôt confortables. Si ce n’est pas rempli, il y a donc la place de mettre son sac et son manteau à côté de soi.
Si quelqu’un sait ce qu’on déchargeait aux Déchargeurs (parce que bon quand même, c’est un nom un peu spécial), ça m’intéresse, je me pose la question depuis que j’y ai été !

Superbe concert Zo Brel !
J’avais des doutes — comment pourrait-​on chanter Brel sans être Brel? Eh bien, le spéctacle-​concert Zo Brel le fait magnigiquement ! J’adore le décor simple, le talant du chanteur, sa facon de traiter les chansons. Il s’agit d’un manuscript d’une personne canadienne. Je recommande chalereusement ce concert pour tout le monde qui aime Brel et surtourt pour ceux qui ont passé des années sans l’écouter.

Régulièrement, le théâtre propose des pièces, des expositions insolites voire des concerts dans une atmosphère décalée, mais toujours amusante.
Amateurs et amoureux des planches, vous pouvez même perfectionner vos dispositions au métier d’acteur à travers des ateliers ou des stages dispensés par de grands metteurs en scèné.
La programmation éclectique de stages, d’ateliers pour petits et grands, de concerts, de chants et de textes de toutes provenances, donne un ton ouvert et toujours accessible.
Le samedi et le dimanche, des représentations sont données spécialement pour les enfants.

Ce petit théâtre est facile d’accès pour les parisiens (à 2 mns à pieds du M° Châtelet); l’accueil y est chaleureux et sympathique. Nous sommes correctement assis dans la salle Vicky Messica. Pour attendre l’heure du spectacle un bar à vins est judicieusement placé à côté de l’entrée des différentes salles. A recommander !

En toute convivialité
La salle du RDC est intimiste, mais nettement plus grande que celle du bas. La scèné est petite et le son se propage très bien. On est assez bien installé, et même les derniers rangs ont l’impression d’en être proche. J’ai beaucoup aimé cette salle. Petit détail: le bar, après l’accueil, est très séduisant, les prix sont très corrects et tout le monde est aux petits soins pour chacun d’entre nous. La prochaine fois, je prendrais un verre ici, en attendant ! La salle du sous-​sol est petite, mais alors très petite. Si vous n’aimiez pas le spectacle, dommage, et difficile de s’éclipser sans le montrer…

Théâtre les Déchargeurs !!
Théâtre les Déchargeurs est une salle grandiose et bien intéressante avec ses salles superbes et la bar est très accueillant, avec des tarifs bien bons.

J’ai adoré cet endroit
Première fois que j’y allais, pour voir une amie en concert, et j’ai adoré, la salle où elle jouait était super cosy, cave voûtée, ambiance feutrée, génial un moment j’ai cru que j’était à la maison, et après le concert, nous avons bu un verre au bar, le ti punch maison vaux le détour ! une soirée très sympa !

Bof bof
Moi perso je n’y ai vu qu’une pièce et c’était une catastrophe. Salle minuscule, personnel pas aimable pour un sou et pièce nulle (enfin de mon point de vue). Autant dire que j’hésite à y retourner…

Jolie salle Vicky Messica
A l’heure où j’écris cette critique, la rue et l’immeuble qui accueillent ce théâtre sont en pleins travaux… il faut faire le tour d’un chantier, dans une cour intérieure, pour y accéder. Donc pas facile de repérer l’adresse quand on s’y rend pour la première fois ! Mais vu de l’intérieur, une salle d’attente où l’on peut s’asseoir et bouquiner, une jolie déco… cela m’a un peu fait penser à un hall d’entreprise, mais la salle Vicky Messica (la seule que j’ai vue pour l’instant) est très agréable. De longues banquettes confortables, échelonnées, face à une scèné non surélevée. Donc une bonne vue garantie. Aucun souci !

Tous des tocards !
Les troubles obsessionnels compulsifs, c’est plus drôle chez les Déchargeurs que chez Delarue ! Car les névrosés de la pièce sont carrément fous et ils nous entraînent brillamment dans leur déchéance… C’est très drôle, notamment grâce aux rôles secondaires très bien joués et aux dérapages progressifs de la pièce vers la folie. Mention spéciale pour les plus toqués: la jeune femme obsédée par l’ordre et l’obsédés sexuel à la démarche de chimpanzé. Les grands classiques font toujours rire !