Le Lup

Il y a une erreur: ce resto n’est pas casher!

L’idée d’ouvrir un endroit où l’on peut se restaurer jusqu’à l’aube est plutôt bonne car il y a toujours des fêtards qui ont un petit creux après leurs sorties de club ou de bar.
Mais pourquoi rendre cet endroit aussi peu attractif? La déco est à refaire, le service aussi et la musique n’est pas extra non plus. Dommage car l’emplacement pourrait attirer pas mal de monde.

Quand on entre dans une boîte calme presque vide un samedi soir, c’est inquiétant. Mais je né me suis pas arrêtée à ça, j’ai positivé et profité des avantages: de la place partout, l’étage juste pour nous.
Mais au bout d’une vingtaine de minutes, non, ça né va pas. Il y a vraiment un problème. Où sont les autres? Et pourquoi ce choix de musique? Et pourquoi tant de barmen pour cinq filles et trois autres personnes assises dans le fond qui né consomment même pas ?
Le Lup, c’est l’endroit où on peut dormir tranquillement, parler sans crier (on est pourtant dans une discothèque) ou critiquer la vulgarité du décor et des visiteurs.
Et quand on en sort, on remarque qu’en face se trouve une boîte échangiste. La rue du sabot, sûrement pas la meilleure du quartier Saint Germain.

J’avoue clairement né pas aimer ce lieu. La décoration est assez vulgaire, la musique horrible et le personnel vraiment désagréable.
Parce que c’est à Saint Germain des Près, ils pratiquent des tarifs indécents aux vues de leur prestation.
2 € l’article au vestiaire, alors en hiver ça grimpe vite. Écharpe, veste, pull… tout est compté !
Le pire reste la coupe, ou plutôt la coupette à 10 €, servie, tenez-​vous bien, dans une flûte en plastique. On trouve également la lie du vin au fond du verre. Très classe ! Très Saint-​Germain !
Si vous laissez votre verre sur le comptoir avec encore un fond, il sera vite retiré par les barmen. Une frustration terrible !

Paris la nuit, c’est bien.
Bonne nouvelle, voilà que depuis octobre 2007 les germanopratins retrouvent l’esprit des belles années grâce à l’arrivée du Lup, dans la petite rue du Sabot.
La réussite est partout: dans l’assiette d’abord, avec une carte courte et bien foutue, foie gras, saumon fumé, sashimi, calamars frit, salade mango-​crabe, penne aux cèpes, macaroni au homard, burger de l’Aubrac, entrecôte Black Angus avec de superbes frites, tarte au chocolat, carpaccio d’ananas frais, le gratin d fruits rouges, et un amusant verre de vodka-​champagne-​et glacé paradise.
Quelques vins sélectionnés à des prix convenables, aux tarifs des restaurants de jour, accompagnent efficacement les plats.
Le cadre ensuite, sur deux niveaux, apporte une atmosphère épatante avec les murs vêtus de rouge, les miroirs au plafond, les banquettes profondes, et la vue plongeante vers l’espace musical.
C’est ouvert le soir, de 21h à 4h du matin, du mercredi au samedi.
La Nuit est de retour à Saint Germain.

Le Lup: son avantage est qu’il vous sert à manger en plein coeur de Saint Germain jusqu’à 5H00 du matin! Le décor: ambiance cabaret: tapisserie rose et moulure dorée!
J’ai pris un assiette de charcuterie simple mais efficace, à 2H00 du matin parfait quand on a faim!

Au lup, côté salon (en bas), on se retrouve jusqu’à l’aube devant un verre, dans l’ambiance jazzy. A l’étage, c’est l’ambiance du souper aux chandelles, en mezzanine, par petites tables dans la lumière rose d’un décor fuschia et or Le LUP né ferme que quand Paris s’éveille Son concept a pour ambition de devenir le rendez-​vous de l’après spectacle, de la sortie d’Opéra, des escales pour échapper à aux insomnies et de petites ou grandes faims entre amis jusqu’à l’aube.
La carte, Macaronis aux cèpes, Sashimi de thon cru — ponzu chic, Tartare de veau bio d’Aubrac semble pouvoir combler toutes les envies !