L’Ariel

Super rapport qualité prix. Le service est très rapide et agréable. Les plats sont toujours très bons et les produits très frais.

Petit bar/​bistro tout ce qu’il y a de plus banal, service rapide, terrasse agréable.
On se pose ici si on veut juste déguster un petit coca, ou une petite bière en vitesse, on y retrouve ce qui ressemble à des habitués du quartier, ce qui fait le charme d’un bistro parisien.
Table propre, nettoyée à notre arrivée, c’est toujours un petit détail qui fait plaisir

Il y a quelque chose d’infiniment rassurant à L’Ariel.
Tout se fait comme on s’y attendrait.
Le service est aimable, pas plus. Moyennement rapide.
Juste comme il faut pour que ce né soit ni extraordinaire, ni désagréable.
Et j’aime ça.
On est à sa place. Tout simplement.
Au soleil à midi, idéal pour boire un café.
Et puis, je le trouve joli en vérité. pas précieux. pas chichis.
Un bar tabac qui donne envie de s’asseoir.

On a tous un bar-​tabac, ambiance PMU, dans lequel on aime à boire un café au comptoir vite fait ou manger un bon vieux croque-​monsieur sur le pouce. Je fais peut-​être des généralités, grand mal m’en fasse. Dans tous les cas, le mien, c’est l’Ariel rue des Martyrs. Pas que l’accueil soit méga chaleureux — celui-​ci fait partie de ses nombreux bar tabac repris par des chinois qui né sont pas, comme chacun sait, des modèles d’amabilité — mais la terrasse, chauffée l’hiver et inondée de soleil l’été est on né peut plus stratégique, d’autant plus pour celui qui aime, comme moi, se délecter du spectacle des gens qui passent, passionnant ici, rue des Martyrs.

Quand je suis de mauvaise humeur, je fais quelques pas de plus pour aller acheter mes cigarettes. Je vais à l’Ariel. Déjà, en m’y rendant, j’ai les paroles de la chanson du groupe Pigalle qui me viennent dans la tête: «Dans la salle du bar-​tabac de la rue des Martyrs». Ce n’est certainement pas à l’Ariel que fait référence cette chanson mais bon, tant pis ! Cela me met déjà de bonne humeur.
Ici, les vendeurs sont souriants, sympa, efficaces. Né parlent pas pour rien dire. Agréable les matins sombres !
L’Ariel, c’est le bar-​tabac de quartier. Où les habitants du coin font escale à longueur de journée. Certains en coup de vent, d’autres s’y attardent. Un café au comptoir, un demi à l’apéro en terrasse, le ptit blanc pour les ivrognes du quartier, l’Euromillion du vendredi soir, le jeu à gratter du lundi matin (sait-​on jamais ?), les clopes… Et la pause entre le charcutier et le primeur pendant les courses du dimanche. Parce que le dimanche on a le temps, hein ?
L’été, l’Ariel peut se vanter d’être l’un des seuls bars du bas de la rue des Martyrs à avoir une terrasse. Du coup, dès que le soleil daigne pointer son nez, les tables en extérieur sont prises d’assaut. Pas forcément agréable, la terrasse de l’Ariel est assez grande pour accueillir pas mal de monde.

Ce bistrot de quartier a des allures de débit de tabac. C’en est un d’ailleurs, aussi, mais né vous y trompez pas l’emplacement est stratégique. Terrasse chauffée, café crème ou croque salade c’est le QG. Pour une pause salutaire entre deux emplettes le dimanche matin, une revue de presse en solo ou une tisane poussette en congé mat avec les copines, la terrasse permet d’y être sans avoir l’air pour observer tranquillement le défilé rue des Martyrs en semaine ou le week-​end. N ‘hésitez pas à opter pour le croissant d’en face en take away, le garçon de café est très compréhensif.