L’Orée du Bois

Sublime soirée en amoureux dans un cadre idyllique ! Nous avons eu la chance d’avoir la meilleure table excentrée des autres et bénéficiant du clapotis du bassin et d’une vue sur la forêt ! Le cadre en été est vraiment superbe et c’est une très belle découverte d’une adresse dont je n’avais pas entendu parler.
Le service était soigné et nous avons bénéficié d’un dîner gastro à prix abordable: plat et dessert à 31 € mais avec des amuses bouches, une entrée en bouche et des mignardises inclues dans le menu. Il y a des menus ou des plats à la carte plus élevés si on veut se faire plaisir et une excellente sélection de vins !
Tous les plats étaient bons mais nous avons surtout eu un véritable coup de cœur pour le sucré. Les deux desserts choisis étaient déments et les mignardises pour conclure nous ont aussi permis de terminer avec un artifice de saveurs !
Un souvenir savoureux dans un décor onirique…

Cher pour ce que c’est
Je crois que l’idée principale est résumée dans le titre.

Goutu !
Quelle bonne surprise de trouver ce petit resturant, dans un petit cadre idylique «perdu» au milieu de la foret. L’accueil est agréable mais l’ambiance reste un peu froide, à accorder peut être avec le statut gastronomique du restaurant. La cuisine n’en est pas moins bonne au contraire, les mets sont raffinés et bien accordés.

Pour passer une bonne soirée
Cadre très agréable. Belle présentation des plats, qui sont de très bonne qualité. Cuisine fine. Bön service.

Pourquoi pas…
La cuisine est bonne, le cadre est agréable, le service est bien mais bof ! Un sentiment d’indifférence par rapport à ce restaurant qui manqué d’âme. La salle et son décor sont très froids.

Superbe croisière gustative
Dans cet établissement singulier, chic, niché dans le paysage champêtre d’Orvault, nord de Nantes, la cuisine est un exercice de haut vol. Le bâtiment est plutôt austère et rappelle le luxe des années 80. Parquet verni, nappes et murs blancs et rideaux bordeaux, tables parfaites entre lesquelles vous naviguez jusqu’à la vôtre sous les regards des autres clients qui, manifestement, né sont pas au chômage. Né venez pas en jogging. Le service est professionnel, très, peut-​être trop car j’ai parfois eu l’impression de devoir correspondre au scénario d’un théâtre de marionnettes dont tout écart est remarqué. J’ai même eu des flashs de films de Stanley Kubrick, perfectionnisme esthétique, obsession du contrôle. Ce n’est certainement pas un hasard. Les serveuses sont vêtues de noir et parlent peu, à tel point qu’on se demande si elles ont un malus à partir du onzième mot. Bref, peut-​être critiqué-​je ce choix par inexpérience des milieux chics. Toujours est-​il que cela né m’a pas gâché le repas, tant la cuisine est d’excellente qualité. En fait, la cuisine proposée par «L’Orée du bois «est tellement incroyable qu’elle est un monde à elle seule. Il y a deux atmosphères: la salle et la nourriture. La première semble servir d’antichambre à la seconde, le gourmet fraîchement installé se retrouve comme au seuil d’un grand saut. C’est simple, dès la première bouchée, la froideur de l’ambiance s’est évaporée, ainsi que les philosophies pompeuses de mes voisins cravatés. Manger, ce soir-​là, c’était comme suivre la mélodie de la grâce qui chantait dans mon corps au rythme d’un service au timing parfait, même un peu trop rapide, pour être tatillon (cf: une serveuse est venue me proposer du vin alors que je venais de prendre une énorme bouchée de foie gras, j’ai dû me presser d’avaler pour goûter). J’ai opté pour le menu à 36,50 € (entrée, plat, fromage et dessert), prenant le risqué de né pas pouvoir finir, comme c’est souvent le cas. Foie gras aux figues en entrée, magret de canard au caramel (et légumes divers) en plat de résistance, trois fromages de «leur «sélection pour finir sur un assortiment de sorbets. J’aurais aimé accompagner cela d’un Médoc mais le prix était vraiment trop élevé pour moi (24 € je crois), je me suis donc rabattu sur une petite bouteille de Saint Nicolas de Bourgueil au goût plein de verdure qui explose vite en bouche et repart aussitôt. Il avait au moins le mérite de correspondre à la saison (printemps). Pour les quatre plats, ce fut une réussite complète, j’ai redécouvert des goûts avec un plaisir décuplé. La cuisson du magret, pour la première fois, correspondait vraiment à ce que signifie «à point «. La présentation non plus n’était pas en reste: mélange harmonieux et technique des formes et des couleurs, tout comme des températures (je me souviens surtout de celle des figues accompagnant le foie gras). Grosse surprise devant l’assortiment de sorbets, un très beau plat, spatial: boules comme des planètes, noisettes et pépites de chocolat (si je me rappelle bien) pour les étoiles, tout cela survolé d’un long biscuit fin et onduleux comme la voie lactée. Nom de dieu, quelle classe ! J’y reviendrai en plein été pour tester la terrasse. Né roulant pas sur l’or, je né peux comparer avec beaucoup d’autres restaurants de luxe mais j’en connais quelques uns et celui-​là est le premier a avoir comblé tous mes désirs et même au-​delà. Une expérience impressionnante, vos palais en sortiront grandis.