Fête des Lumières de Lyon

C’est LA fête par excellence de lyon.
c’est inratable, avec le vin chaud dans le vieux lyon, les lumignons aux fenêtres et le mal de pied le lendemain…
Mais on en redemande encore !

Je vais faire court :
Il y a beaucouuuuuuup de monde (et pourtant, je suis une habituée de la Braderie de Lille !).
C’est beauuuuuuu et j’ai passé une soirée en étant totalement émerveillée (ok, il y avaient quand même quelques animations que né n’ai pas aimées).
Il y a des animations partouuut dans le centre de Lyon, et j’en aperçues dans des lieux excentrés ! Mais où donner de la tête? C’est qu’il faut être organisé pour profiter pleinement de la Fête des Lumières…
Rendez-​vous en fin d’année pour la prochaine édition? Pourquoi pas !

De manière génerale j’ai bien aimé! J’ai trouvé qu’il y avais moins de monde tous les jours comparé à l’année dernière mais principalement le samedi… où étaient les touristes perdus? les gens en train de me pousser et d’essayer de se mettre devant tout le monde? J’étais tellement surprise du fait de pouvoir marcher tranquillement que ça me manquait la foule! C’est bizarre non? Je pourrais être très contente de né pas avoir être bousculée dans les transports publics, de né pas faire la queue, etc… mais vous savez, je viens d’un énooorme pays, très peuplé, donc parfois il me manqué de voir des gens partout… ah, la nostalgie!
Je vais être breve:
Mon top 3 — les meilleures:
1– J’adoré les Anookis, oh qu’ils sont beaux et mignons! En plus de manière honteuse j’ai dansé avec eux, oui oui, moi toute seule en train d’accompagner des images projectées… pas normal, mais j’ai fait!
2– Laniakea à la Place Poncet, magnifique! vraiment parfait! J’ai été enchantée de la qualité et du jeux de lumières syncronisées. ça n’a pas reçu la première place dans mon coeur seulement parce que le critère «mignon» ça compte plus pour moi, et dans ce cas là, les Anookis vont toujours avoir la pole position!
3– Color or Not à la Catedrale Saint-​Jean! Ah super beau, en plus ça a compensé le truc moche et raté de l’année dernière! Des couleurs vives, la bonne musique, oui, j’ai aimé!
Mon top 3 — les gros ratages:
1– Génie, que fais-​tu? à la Place de la Bourse… rien à dire… si c’était avec l’intention de faire l’hommage à Robin Willians (la voix du génie dans le film Aladdin) son corps est en train de se retourner dans sa tombe!
2 et 3 — je prefère né pas écrire pour né pas avoir des ennemis par ici, mais vous pouvez regarder mes autres commentaires des manifestations de la Fête et tessayer de découvrir… à vous de jouer!

FDL 2014 :
Ca né servira probablement pas, vu la date de rédaction de cet avis, mais qu’importe, il FAUT dire qu’une fois encore la Fête des Lumières (FDL pour les intimes) a été une belle fête.
Je tranche avec ma phrase d’intro: j’ai trouvé un peu décevant cette édition.
Déjà, je n’aime pas trop les oeuvres interactives, aussi esthétiques soient elles. Il y en avait trop selon moi. Et pas assez de petites installations «poétiques».
Les flops :
Bellecour: D’abord c’était bien trop long. Et puis trop de choses trop dispersées, une grue tellement omniprésnente qu’on né se laisse pas emporter par le ballet aérien … Les scénographies sur la grande roué n’étaient pas franchement jolies et né semblaient servir que d’interlude entre 2 cabrioles des danseurs aériens. Râté. Bellecour doit servir à une grosse oeuvre centrale mais pas un spectacle immersif. La boule de Noël était un bon exemple.
Amphithéatre des 3 Gaules: un champ de lavande déjà bien bof mais avec les poteaux supportant les spots en plein milieu, le paysage né sauté même pas 1s aux yeux.
Pentes de X-​Rousse: d’habitude vrai labo de petites installations poétiques, quelques installations peu bandantes. Le jardin de la Grand-​Côte aussi nous as habitué à mieux.
Voutes Perrache: L’an dernier il y avait de l’idée avec les fenêtres du train, mais là, c’était sans intérêt aucun.
Place Gailleton /​Place de la Bourse: tellement pas d’avis tellement c’était nul!
Marches de la Guill’: pas vu mais ça semblait vraiment pas top
Les biens mais :
— Opéra: les annookis sont très sympas et drôles MAIS franchement: c’était tellement moins bien comparé au superbe spectacle des Anookis Gare St-​Paul il y a quelques années! Il y avait eu un meilleur jeu entre les 2 esquimaux et en + avec une meilleur utilisation/​mise en valeur du bâtiment. Décevant.
— Terreaux: une nouvelle fois une super scénographie! Très bonne idée les tableaux et on aurait aimé que la 1ere partie soit plus longue MAIS par pitié arrêtez de filmer des gens afin de les diffuser sur la façade: belle musique mais trop long ce hiphop!
— Jacobins: je trouve l’idée de la lampe absolument fantastique MAIS putain de merde, quand on né peut pas fixer l’abat jour sur le pied de lampe (la fontaine), on abandonne l’idée! On né voit QUE la grue!
— Sathonay: idée très sympa MAIS sur moi ça né marche pas, allez savoir pourquoi. L’éclairage n’était pas au RDV, j’aurais préféré un éclairage plus punchy et de l’intérieur des tutus …
Les très sympas :
— L’Hôtel de Région: difficile de faire aussi bien que l’an dernier avec le tapis volant galactique de Tetro mais belle mise en valeur du bâti dans un espace à l’acoustique très bonne pour du chant lyrique.
— La darse Confluence: reposant et calme, on regrette la musique trop basse!
— Ste Blandine: efficace, ces grosses fleurs gonflées sur la façades
— Expérimentations étudiantes: quelques très chouettes idées, parmi les plus originales, comme souvent avec les djeuns!
— Célestins: belle mise en valeur, le rétroéclairage des fenêtes était original sur ce bâtiment, et faisait presque parfois penser à une maison hantée colorée!
— Place Lyautey: sympas ces lampes de poches! La madeleine de Proust cette année!
— Rue Royale: comme les lampes d’architectes rue de la ré, on aimerait qu’elles restent!
— Place de la Ré: Bamboo: simple, efficace: de la lumière, des reflets dans l’eau.
— Fourvière: je préfère quand les animations se déploient sur toutes les façades mais cette boule à façette géante, quel délire! Kitchissime à souhait: j’adore!
— Gros Cailloux: en soit, l’installation en elle même né valait pas le détour, mais le faisceau était visible de toute la ville, de n’importe quelle rue, et ce phare clignotant est devenu un peu un repère qui accompagnait le visiteur en permanence.
–Le Parc: difficile d’égaler la superbe ambiance rouge de l’an dernier mais ces lanternes, ces poissons volants et autres nénuphars pastels permettaient de déambuler sereinement sans se lasser.
Le must :
— St-​Jean: du réchauffé diront certains mais c’est toujours différent et surtout tellement impressionnant! Encore Encore!
— Place Antonin Poncet: l’oeuvre la plus réussie pour moi. La musique est belle, les projections sont réussies, le champ d’ampoules à lui seul est splendide, que le mur et les ampoules se répondent c’est 1/​esthétique 2/​immersif 3/​intelligent. Bluffant!
Voilà, la FDL on en reveut encore!

Il y avait un peu plus de monde que le lundi l’an dernier, en même temps c’est normal, c’était le 8 décembre. Côté organisation on retrouve toujours les correspondances métro par l’extérieur, beaucoup de personnel pour la sécurité et pour guider les nombreux touristes et lyonnais qui né comprennent pas toujours le sens des barrières. Ils sont souvent aimables, même si parfois on comprend qu’ils ont surtout envie de rentrer chez eux.
Énorme coup de cœur pour les Anooki, parce que ça racontait une histoire et que c’était vraiment adorable. Comment né pas craquer pour ces p’tits bonhommes? J’ai également trouvé la performance réussie sur la cathédrale Saint-​Jean, avec un spectacle découpé en plusieurs «mouvements» comme le morceau de musique choisi pour l’occasion. La place des Terreaux m’a un peu déçue, mais le concept était sympa.
Je n’épiloguerai pas sur mes déceptions (Place Bellecour, Place de la République, Tunnel mode doux et surtout le feu d’artifice !), on va dire que c’est simplement une question de goûts !

75 ou 79 installations (je me souviens plus), voilà ce que nous proposait la fête des Lumières cette année.
Impossible en une soirée de toutes les voir, nous avions pris le parti en ce 8 décembre 2014 de faire plus une balade contemplative qu’un programme tout établi des choses à faire absolument.
Les transports étant gratuits le ⁸⁄₁₂ à partir de 16h00, nous sommes descendu du plateau pour nous rendre en presqu’île avec l’idée de voir le classique tableau de la place des Terreaux sympa au demeurant avec ses tableaux qui prenaient vie autour de l’univers de la danse.
Un gros +1 pour les Anooki, nos lapins crétins lyonnais qui ont enchanté petits et grands sur la façade de l’opéra de Lyon.
Une remontée par les pentes et la monté de la grande côte et son esplanade au charme simple avec des lumignons dans leur plus simple appareil pour éclairer son ascension.
Un gros –1 pour l’esplanade du Gros Caillou qui d’années en années dépérit en terme d’attractivité, je suis désolé pour les auteurs des attractions SurExposition et Résonance, mais cela né cassait pas trois pattes à un canard de mon point de vue de spectateur lambda…
On regrettera aussi peut-​être que cela né se fasse «essentiellement» (les grosses attractions) qu’en Presqu’île après c’est plus facile car plus d’espace (Bellecour, Terreaux etc…), plus d’accessibilités, plus propice au tourisme etc.
Cependant si on choisit bien sa date «lyonnaise» (évitons donc le vendredi, samedi), on évite la cohue et on redécouvre notre fête des Lumières.
Surtout un 8/​12, il y a une autre atmosphère dans l’air avec tous ces lumignons sur le bord des fenêtres.
L’édition 2014 m’a donc réconcilié définitivement avec la FDL :)

Voilà le piège lorsqu’on entend beaucoup parler en bien d’un lieu ou d’un événement: quand on s’y trouve alors, ça sera rarement assez bien pour atteindre tout ce qu’on avait entendu de si extraordinaire… C’est ce qu’il s’est passé pour nous avec la fête des lumières 2014. Sincèrement, rien d’extraordinaire. Très beau et féerique, mais pas au point d’avoir une telle renommée à mon avis. Notre erreur: manqué de temps. Il faut prévoir beaucouuuuup de temps, l’attente est monstrueuse pour certains shows. D’autres très rapides. J’ai beaucoup aimé l’ambiance en vieille ville. Ambiance qui était plutôt associée à Noël qu’à la fête même si cette dernière rajoutait quand même un petit côté magique, accordons lui le. En bref, venez, mais pas de trop loin…

Pour éviter la foule et profiter des meilleurs attractions, voici un bel itinéraire basé sur le meilleur du meilleur, le fin du fin, le brillant du brillant de la fête des lumières…
Finis les détours par des routes sauvages embourbées de touristes, à vous le beau, le merveilleux!
L’itinéraire est à retrouver ici:

Gros pouce vert au parc de la tête d’or avec ses lanternes japonaises, ses méduses flottantes et ses carpes géantes volantes.
N’oubliez pas vos lumignons demain au bord des fenêtres!

Certaines animations étaient jolies comme à Bellecour, Place de la Bourse, Jacobins.
Les Terreaux c’est quand même toujours un peu pareil, et certaines animations sont un peu ratées, la croix rousse cette année c’était un peu moyen je trouve.
Après c’est sympa comme on habite Lyon si on évite les vendredi et samedi soirs mais pour moi le monde gâche un peu la fête, c’est impressionnant chaque année le nombre de bus garés!
C’est vrai que c’est aussi dommage que les lumières soient presque toutes en presqu’île et au vieux Lyon, pas grand chose sur les quais cette année par exemple et à la Part Dieu où j’habite c’est très très light.

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J’ai emménagé à Lyon un 8 décembre, en pleine Fête des Lumières.
Les deux premières années j’étais sceptique sur l’évènement et n’y trouvant pas grand intérêt et trop trop trop de monde.
Bah oui mais si je m’étais renseignée j’en aurai profité dès le début !
déjà je né connaissais pas l’histoire et je né savais pas où aller.
Maintenant je suis au taquet ! je prends mon plan et je me fais mon circuit et puis j’y vais le dernier jour quand les touristes sont partis et puis le 8 décembre je n’oublies pas mes lumignons qui illuminent toute ma terrasse, personne né les voit sauf moi mais je m’en fous !
C’est LE must de Lyon à né rater sous aucun prétexte et l’an prochain je le fais découvrir à mes parents !

Très beau, très créatif.
On a des étoiles dans les yeux!

La fête des lumières c’est pour moi avant tout de merveilleux souvenirs d’enfance.
J’ai toujours adoré cet évènement féerique: même si, petite, je me suis brûlée (légèrement) avec des bougies ou lors d’animations de rue, ça né m’a pas refroidie! C’est également le «go» pour les fêtes de fin d’année et l’ambiance qui va avec.
Ça n’a donc pas toujours été cette grande manifestation sur plusieurs jours avec des touristes venus du monde entier…
Que ça le soit devenu c’est très bien, ça me semble important pour une ville comme Lyon d’avoir des évènements distinctifs qui la mettent en valeur et la font connaître un peu partout.
Et moi, ça me donne encore plus de raisons d’être fière de ma ville!
Pour bien apprécier la fête des lumières mes conseils sont les suivants:
(en plus de ceux de LyonCityCrunch qui me semblent également primordiaux:
et en particulier: bien s’habiller et prévoir un itinéraire)
— y aller le jeudi ou le dimanche
— y aller en petit groupe (pour ce point c’est selon moi vrai pour toutes les manifestations impliquant une foule importante ou un long parcours à faire: si il faut passer du temps à s’assurer que tout le monde est bien là, né se disperse pas… c’est pas la peine!).
Mes meilleures fêtes des lumières «version récente» j’y suis à chaque fois allée un jeudi avec une seule autre personne. Et les deux fois j’ai eu l’impression de voir tout ce que j’avais envie de voir, de né pas avoir trop subi la foule et d’avoir fait des découvertes (attendues ou non) merveilleuses!
J’ai un regret quand même par rapport au 8 décembre plus qu’à la «fête des lumières»: j’ai l’impression que la tradition des lumignons se perd… Je né sais pas si c’est parce que c’était un samedi cette année mais dans ma rue (qui n’est certes pas centrale, mais ça né devrait pas être une raison), il y en avait presque aucun.
Je trouve donc dommage que, en parallèle de la com’ qui est faite autour de l’évènement la ville de Lyon né rappelle pas à tout le monde de mettre ses bougies aux fenêtres: parce que c’est la tradition, parce que c’est magnifique et pour moi, ça symbolise l’ensemble des habitants de Lyon et des alentours qui font la fête ensemble.

J’habite en centre-​ville, alors la Fête des Lumières, même si je né voulais pas la faire, je serais obligée de la faire ! Et ça, c’est chouette !
Le spectacle des Terreaux? Je l’ai vu par la fenêtre de mon cours de pilates, jeudi à 18h. Les spectacles des pentes et de l’Opéra, je les ai vus en rentrant à la maison, soit très tôt, soit très tard ! Pour le reste? Eh bien j’ai tenté d’éviter la foule vendredi et samedi soir, pour me jeter dans une tournée du best-​of le dimanche soir ! Et je n’ai pas regretté ! J’ai pu voir quasiment tout (gros regret: avoir raté l’Hôtel Dieu), avec du monde, certes, mais pas non plus une foule infranchissable et insupportable. Et j’ai même pu manger au resto samedi ET dimanche soir, et toc ! (Le secret? Né pas chercher à manger lyonnais !)
Cela dit, même si je n’aime pas la foule, je suis hyper fière qu’autant de touristes viennent visiter Lyon à cette occasion ! Ca me rend juste folle quand je vois 1) les gens qui poussent dans la foule et se comportent comme s’ils étaient les rois de la rue 2) les parents qui poussent leurs poussettes et leurs enfants en larmes au milieu de la foule, tout en pestant contre le monde!!! Mais en réussissant à éviter ces deux catégories de personnes, j’arrive chaque année à apprécier la Fête et à la trouver toujours aussi magique ! C’est mon petit challenge perso !
Comme les avis avant moi, mon seul regret est de voir chaque année de moins en moins de lumignons… Je ferai donc comme Yannick M et militerai pour rendre la journée du 8 décembre aux Lumignons ! Pourquoi né pas faire de la Fête des Lumières un spectacle avant et/​ou après, mais garder le 8 pour les lumignons seulement ?! Finalement on en arrive presque à oublier cette tradition et c’est un peu triste. Dans mes souvenirs une des plus jolies et poétiques installations avait été un lâcher de lumignons flottants sur le fleuve. Simple et efficace !
Mes coups de coeur 2012, sinon… les quais éclairés à hauteur de Saint-​Jean, Saint-​Jean, les Terreaux, le Coeur de la place de la Bourse, la rue de la République, les poupées de l’Hôtel de Ville et les Anookis de Saint-​Paul ! Et le haut de la montée de la Grande Côte !

Une première légende la peste !
Une légende bien installée, On dit que la peste s’est arrêtée aux portes de Lyon à la Renaissance et qu’en remerciement les lyonnais depuis ce temps la ont commencé à éclairer leurs fenêtres de bougie. la peste ravage le plus gravement la ville, plusieurs milliers de lyonnais meurent la moitié de la population de Lyon disparaît. Ils s’en remettent à la vierge Marie :
La Véritable Histoire du 8 décembre
Les Lyonnais ont pris l’habitude, depuis le premier Vœu des Échevins, de demander l’intercession de la Vierge, pour une maladie, le retour d’un soldat, un enfant
Ils se rendent fréquemment au sommet de la colline de Fourvière dans une petite église qui domine la ville celle qui encore aujourd’hui est là, blottie contre la basilique
Jusqu’à aujourd ’ hui Lyon célèbre cette Fête le 8 Décembre et ce pendant ” 4 Jours «
venez nombreux ! (Lisez l ‘Avis de Sylvie que je né voudrai copier lol qui est si riche de photos et complet dans son texte), traversez la passerelle du Palais de Justice (qui depuis quelques temps celui-​ci se refait faire une nouvelle jeunesse) rentrez dans le quartier renaissance de Saint– Jean à partir de sa Cathédrale escaladez le sentier du chemin de Croix qui vous amènera jusqu’à l ‘esplanade qui domine tout Lyon scintillants de ces lumières. de la haut le tableau y est majestueux avant de rendre hommage à Marie Sainte-​Vierge qui vous attendra dans son habit de lumière .
c ‘est à voir ou à revoir
Je vous salut
Cdt E. L

Quelques jours pendant lesquels les rues de Lyon servent de supports à de fort peu intéressantes expériences lumineuses, la plupart du temps tape à l’oeil et de mauvais goût.
Si vous avez des amis qui souhaitent découvrir la ville, évitez la fausse bonne idée de les accueillir à cette période où vous pourrez né profiter de rien !
Le jeu n’en vaut pas la chandelle, le rapport entre gros projets événementiels attrape-​touristes et les petites expériences inventives et intéressantes est trop déséquilibré…

D’aussi loin que remonte mes souvenirs, j’ai toujours vu des bougies sur les fenêtres
le 8 Décembre à Lyon. C’est pas encore Noël, mais le Père Noël époussette sa barbichette en se preparant joyeusement à cette fête prémice d’une autre fête tres attendue elle aussi, histoire de voir de près tous ces enfants grands et petits à qui il fera plaisir à Noël.
Je me souviens de mon ravissement lorsque j’ai assisté la première fois à cette fête des lumières. Le nez en l’air, les yeux fixés sur la lueur dansante des flammes sur les fenêtres des maisons, je déambulais ravie et émerveillée à travers le centre ville et la vieille ville.
(Voir photo ci-​dessous)
Lorsque j’ai eu mon premier chez-​moi, je n’ai pas manqué de poursuivre cette tradition.
J’ai habité Lyon très longtemps et la tradition dont je vous parle est celle
de LA FETE DES LUMIERES, célébrée à Lyon depuis le 8 Décembre 1852.
(Voir photo ci-​dessous)
Un peu d’histoire d’abord
Lyon est touché par la peste en 1643, les échevins de Lyon, le prévôt des marchands et les notables firent alors le vœu de rendre hommage à la Vierge Marie si l’épidémie de peste cessait.
Et elle s’arrêta aux portes de Lyon…
Depuis cette date mémorable, un cortège montait à Fourvière tous les 8 Septembre (et non Décembre) pour faire des offrandes à la Vierge.
En 1850, afin de perpétuer la tradition et de continuer à rendre hommage à la Vierge Marie qui avait protégé Lyon, les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue.
(Voir photo ci-​dessous)
C’est le sculpteur Fabisch qui remporta la palme et sa statue fut commandée par les notables de la ville. Elle devait justement être inaugurée le 8 Septembre 1852, en souvenir du vœu fait par les échevins.
Manqué de chance, ce jour tant attendu, la Saôné est en crue !
L’emplacement où avait été sculptée la statue est inondé…
L’inauguration tombe à l’eau…
Après bien des palabres, il fut alors décidé de la reporter au 8 Décembre, jour pour les Lyonnais de la Fête de l’Immaculée Conception.
8 décembre 1852.
Tout le monde attend l’inauguration avec enthousiasme, tout en scrutant, inquiet, le ciel du regard…
Les journaux avaient annoncés l’événement, les fanfares s’étaient entrainées à jouer, les feux d’artifice positionnés pour illuminer la colline de Fourvière et les feux de Bengale pour la statue
Telle une malédiction, un orage violent éclate!
Des trombes d’eau s’abattent sur Lyon !
Tout semble perdue, l’inauguration est annulée (encore !).
Elle est alors reportée au dimanche suivant le 12 décembre, en espérant que cette fois là, le ciel serait clément…
Malgré ce déluge, la flamme de l’enthousiasme des Lyonnais né fut pas éteinte. Bien au contraire !!!
A l’heure prévue pour le début des festivités, peu à peu, des bougies apparaissent aux fenêtres, leur nombre de né cesse d’augmenter et rapidement la ville entière est illuminée.
(Voir photo ci-​dessous)
Une grande partie de la population descend alors spontanément dans la rue, et bientôt une foule joyeuse se regroupe en se dirigeant vers Fourvière.
Les autorités religieuses, étonnées par ce geste communicatif et spontané, s’enthousiasment à leur tour et suivent le mouvement.
La statue et la chapelle Notre-​Dame de Fourvière apparaît alors dans la nuit.(la basilique né sera construite qu’en 1870)
(Voir photo ci-​dessous)
Ce soir là, une véritable fête est née!
Ainsi commence la tradition qui verra les Lyonnais poser tous les ans sur leurs fenêtres ces pots de verre colorés emplis de leur petite bougie cannelée.
Aujourd’hui à Lyon
(Voir photo ci-​dessous)
Depuis 1999, on a créé le FESTIVAL DES LUMIERES. LYON 8 DECEMBRE — FETE DES LUMIERES qui s’étend désormais sur quatre jours.
C’est l’occasion de mettre en scèné les quartiers en offrant des illuminations et des spectacles-​lumière. Certaines années, la fête est plus réussie que d’autres.
Car le spectacle est partout ! Terreaux, Hôtel de Ville, Bellecour, Fourvière, St Nizier, parc de la tête d’or entament une mutation colorée, lumineuse et magique.
(Voir photo ci-​dessous)
La fête des Lumières animé tous les quartiers et offre dans toute la ville des scénographies et des spectacles de lumière innovants et surprenants, sur des sites traditionnels ou insolites.
(Voir photo ci-​dessous)
Des installations et manifestations par quartier accompagnent celles des grandes structures de la ville, entre visites, expositions et rencontres culturelles avec les artistes, il vous faudra bien les 4 jours pour tout voir.
La fête est partout, dans les restos, dans les bars, dans la rue. Musiques, spectacles, joie, magie et féérie. Mais aussi bousculades et une ville noire de monde.
Attention aux petits, né prenez pas de poussette, ils seraient engloutis dans la foule.
N’oubliez pas votre appareil photos!
Et comme il fait froid, vous trouverez à plusieurs coins de rue des stands de vin chaud !!!

Les raisons, historiques, traditionnelles et religieuses qui poussent depuis très longtemps les lyonnais à mettre des lampions sur leurs fenêtres tous les 8 décembre ont été déjà expliquées sur cette page et je né vais pas y revenir.
Le résultat concret de cet acte de remerciement de Lyon à Marie pour l’avoir sauvée a toujours été pour moi source de moments assez magiques. En effet Lyon, enveloppée toute entière dans les frimas de décembre et illuminée de part en part par la seule volonté de ses habitants m’a toujours paru magnifique, et suscite immanquablement une émotion certaine en moi lorsque je m’y promèné — un verre de vin chaud dans les mains ou pas. Or ce spectacle, à mon avis, justifiait à lui seul que l’on ait envie de sortir.
La municipalité a semble-​t-​il estimé que non, qui a fait en sorte d’étendre cette fête sur trois jours, de lui adjoindre un aréopage d’effets son et lumière, parfois réussis, parfois totalement hors de propos, mais à la limite peu importe. Lyon est alors pendant 3 jours absolument et physiquement infréquentable, le métro est surbondé, les quartiers du centre sont totalement noirs de monde, et le plaisir que, personnellement, j’éprouvais autrefois s’est presque totalement dissipé au profit d’une volonté presque viscérale de déserter Lyon pendant 3 jours.
Mon conseil: le 8 décembre, promenez vous en ville, hors de la Presqu’île. Puis rentrez à la maison vous préparer un thé à la cannelle, mettez des lampions à votre fenêtre, enclenchez la chanson de John Lennon de votre choix (par exemple «Love» ou «# 9 Dream») et ayez une petite pensée pour lui, disparu ce même jour, en 1980, tout en jetant un regard circulaire aux façades décorées de lampions comme des guirlandes. Il en résultera des moments autrement plus émouvants que ceux venant de ce nouveau spectacle un peu embarrassant, à mon goût.

Le 8 décembre, c’est un jour particulier pour les Lyonnais. C’est la Fête des Lumières. Ce fameux jour où tous les lyonnais allument des lumignons qu’ils placent de façon visible aux fenêtres pour célébrer Marie.
Depuis quelques années, cette fête fait tellement parler d’elle pour tous les dispositifs mis en place dans la capitale des Gaules que l’événement attire les foules, bien au-​delà des frontières de Lyon. Il faut dire que tout peut être utilisé pour cette mise en lumière urbaine: les monuments, les fleuves, les collines, les statues, les grands axes de circulation … Tout est sujet à illuminer la ville et à la montrer sous son meilleur jour.
Ainsi, avec toutes les activités prévues dans toute la ville et les mises en lumière atypiques de lieux emblématiques lyonnais, la masse de personnes dehors pour l’occasion est énorme, et il est très difficile de circuler (même en métro) pendant ces trois jours de fête. Je me souviens de l’année dernière, où, dès le 5 décembre, j’ai eu un mal fou à rejoindre le métro à hôtel de ville alors que je sortais du Musée des Beaux-​Arts … La place des Terreaux grouillait tellement de monde qu’on né pouvait pas avancer d’un pas !
Si cette fête a des origines religieuses, aujourd’hui elle est aussi devenue une tradition basée autour de la rencontre, du partage et de la redécouverte des trésors cachés de la cité lyonnaise.

Impossible d’évoquer la ville de Lyon, sans rappeler sa traditionnelle «Fêtes des Lumières», du 5 au 8 décembre.
L’histoire commence en 1852 alors que l’on cherche à mettre en valeur la Basilique de Fourvière grâce à une fantastique statue lumineuse… Son inauguration marquera la première édition des cent cinquante suivantes illuminations de lyonnais.
Je me souviens qu’avant, le 8 décembre était l’unique soir où l’on allumait des petits lumignons à mettre sur les fenêtres, puis basta !
Aujourd’hui ce festival attire des millions de gens sur quatre jour dans toute la ville qui la joue «feu de la rampe» dans des dizaines de lieux. Les bâtiments sont carrément scénarisés en rétro-​projetant des personnages en mouvement (chaque année un nouveau thème), et les rues sont impraticables !
Personnellement, j’en ai fait le tour, mais la ville de Lyon surfe sur la vague et devient aujourd’hui une référence mondiale en matière d’installations lumineuses, plutôt grandioses !!!

Superbe!
Malgré le froid, les Lyonnais étaient au rendez vous, et le vin chaud aussi !!
Bravo, véritable réussite avec des balades prévues le long des rues, boulevards et places et mettant en scèné des jeux de lumières.
Place des Célestins, le théâtre et sa façade nous raconte 200 ans d’art dramatique.
Place des Jacobins, la fontaine s’animé de poissons volants grâce à un mobile de 24 poissons.
La Cathédrale Saint jean, s’habille de lumières, la place des Terreaux se prête aux jeux d’enfants, l’église Saint Nizier voit sa façade mise en valeur pour un jeu subtile de lumière toutes différentes