Edwin’s Bar & Dégustation

Merveilleux ! Bar secret
Les moutons à tête noire et des rugbymens roux élevés à la Guiness: ça, c’est le souvenir de votre séjour linguistique en Irlande, l’été de vos 14 ans. Mais vous avez loupé le meilleur: le salt beef, un bœuf irlandais taillé comme un demi de mêlée avec un cœur tout tendre… Côté cuisson, imaginez un pot au feu qui se prendrait pour un jambonneau: rose, fondant et parfumé. A Lyon, un homme (un seul !) sait cuisiner le salt beef: il s’appelle Edwin Chan… Hong Kong, Pékin, Londres, cet homme a bourlingué partout, avant de nous initier au culte délicieux du salt beef dans un bar à vins so british, face au Palais de Justice. Pas farouche pour deux sous, son bœuf cousine avec du saumon gravlax (mariné, quoi…), des assiettes de charcuterie très campagne et des desserts de l’Ouest, brownie ou carrot cake. Le tout arrosé d’un canaille rouge australien ou d’un vénérable Pauillac. C’est quand même plus chic qu’une pinte…

Les bars à vins se multiplient à Lyon comme partout, et il y en a de toutes les sortes: certains veulent plaire à tout le monde et en deviennent moins intéressants, d’autres surfent sur la vague de cette mode (?) et pratiquent des prix exorbitants pour trier la clientèle le plus tôt possible… et il y a les autres: et il y a le Edwin’s.
Alors certes il faut respecter les codes du bar à vin: être bien habillé, ou au moins élégant si vous né sortez pas facilement le costume, et avoir le portefeuille généreux car dans cet endroit, tout est un peu plus cher qu’ailleurs.
Normal: vous payez la belle et sobre déco: une touché de modernisme et un doigt de clacissisme. L’ambiance légèrement froide qui en découle disparaitra vite quand viendront le patron ou la patronne: très sympas et ouverts à la discussion sur le vin et sur toute autre chose, ils n’hésiteront pas à vous aiguiller patiemment si vous n’y connaissez absolument rien dans l’art de choisir ses bouteilles et de tourner son verre avec le nez dedans pour déguster aussi son odeur…
Ce lieu est un repaire de connaisseurs: un peu caché dans une rue qui longe le palais de justice du 3ème, il se mérite presque. Son atmosphère feutrée et la chaleur qui s’en dégage achèveront de vous convaincre d’y retourner, et surtout de commencer enfin sérieusement à savoir faire la différence entre un Bourgogne et un Bordeaux.

Voilà, un établissement qui promettait de belles choses ! tout d’abores un accueil sympathique, nous voilà intallés dans de confortables fauteuils club en cuir, pour déjeuner, la carte est, courte certes, remplie de mets alléchants (salt beef, saumon gravlax …), mais aussi de vins du monde (australiens, chiliens …). Les plats sont servis rapidement, avec le sourire, les vins tiennent leurs dépaysantes promesses, tout est bon, bref le tableau est très correct, jusque là …et arrive la note !!! une entrée, un plat, un bout de fromage, un café, et deux verres de vins chacun, et nous voici déjà à plus de 150 EUR à trois (plus de 1000ff pour les euros refractaires)… c’est beaucoup trop cher pour un établissement de ce type, et cela gâche tout … Dommage !

Endroit à découvrir
Un accueil et une ambiance chaleureuse, des vins de grande qualité, une cuisine généreuse et originale servit par des professionnels étant très agréable… Une seule chose à vous dire: allez déguster toutes ces bonnes choses…

Feutré et convivial
Quand on y entre pour la première fois, le bar parait un peu branché: un comptoir et des chaises hautes à droite de la porte d’entrée, des fauteuils confortables et des tables de bois massif au fond de la salle, des murs de couleur sombre, de nombreuses bouteilles exposées de part et d’autre de la pièce, un style assez dépouillé qui dégage une ambiance feutrée. La froideur de la première impression disparait rapidement: l’accueil et le service sont à la fois pro et très chaleureux (il me semble avoir été servi par la patronne, très aimable et disponible), ce qui met immédiatement à l’aise un non-​spécialiste en vin comme moi. Les prix sont abordables et la carte m’a semblé assez variée, avec notamment la présence de «vins du Nouveau-​Monde «que j’irai découvrir avec plaisir.