Classificação do local: 3 Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme
Bath’s(annule) et remplace Danièle Bath Le dicton dit qu’il faut«tuer le père». En l’espèce, le fils a «tué» sa mère — pacifiquement j’espère — et a balayé le concept précédent qui avait laissé «sur leur faim» une majorité de cityreporters. Dorénavant, c’est simple, épuré, lisible et efficace. Le décor est moins pompeux et moins élitiste, la carte est bien inspirée et présente prioritairement — nouveau positionnement oblige — des prix divisés par deux. Le pari est osé, car la seule réponse pour le gagner est d’atteindre un coefficient de remplissage de 100%. C’était le cas, en ce samedi et ceux qui n’avaient pas réservé, sont repartis bredouilles. Nous avons opté pour le menu«gourmand» à 25 € et avons choisi une très bonne terrine de foie gras maison aux pépites de Bellota. Pour le plat principal, les choix se sont répartis entre le filet de Saint-Pierre et asperges vertes rôties, au jus safrané, apprécié et un coeur de rumsteack de «black Angus» d’une tendreté exceptionnelle et également apprécié à sa juste valeur. Pour le dessert, les choix se sont aussi partagés entre une tarte aux framboises et mousse de citron vert, fraîche et légère et un «Donut» Royal Gala à la sauce au chocolat. La carte des vins est moins compétitive que le menu, mais nous avons savouré un Santenay à quelques 34 € la bouteille. Le service est efficace et le personnel a un très bon coup d’oeil circulaire pour anticiper les demandes des convives, telles que le remplissage spontané de la panière à pain(très bon, d’ailleurs). Il est plaisant de retrouver ces petits détails, qui sont en fait des fondamentaux du métier de restaurateur, mais qui ont grandement tendance à être oubliés par la profession. L’arrivée des plats est synchronisée est nul n’attend son assiette, en orphelin du service. C’est certes un petit détail, certes, mais il contribue à forger l’avis favorable que l’on peut avoir sur cet établissement relooké. Le sourire en prime, et c’est parfait. Monsieur Bath fils réussit manifestement ce qu’il entreprend et la clientèle le lui rend bien. Il fallait tourner la page et descendre de son piédestal: mission accomplie ! Preuve supplémentaire s’il en est, l’on aperçoit un aréopage de «peoples» clermontois, friands des endroits où il faut être vu, mais … pourvu que ça né devienne pas le restau à la mode ! Il est clair que nous reviendrons. Post-scriptum: Lors de notre second passage, un mois après le premier: Avis à tempérer: 1-Menu inchangé: Bis repetita, Dommage, manqué d’audace. 2-Plus de mise en bouche: On mégote ! 3-Plus de chocolat avec le café: Ce n’est plus ce que c’était