Tunnel des Tanneurs

Je suis bruxelloise depuis des années et c’est seulement maintenant que je découvre cet endroit qui est pourtant, depuis que je l’ai entrevu, un de mes préférés de la ville!
Je suis une grande fan de graff, d’abord parce que c’est un genre que je trouve super esthétique, j’aime son ouverture dans la rue, j’aime le fait qu’il soit accessible à tous. Ensuite, c’est parce qu’il y a de véritables talents qui se sont découverts dans ce genre artistique.
Le tunnel de la rue des tanneurs en est une preuve irréfutable.
Si vous le parcourez, vous découvrirez une multitude de graffitis fait par certains des grands artistes urbains de la ville et si vous avez le courage de le traverser jusqu’au bout, vous aurez l’immense plaisir de vous retrouver face à l’énorme araignée de Bonom, faite en pochoir, qui est juste magnifique d’immensité et qui est une vraie réussite.

Chaque fois que je passé dans ce tunnel, je trouve dommage qu’il né soit pas mis en valeur et qu’il soit si mal entretenu.
Sur les parois de ce tunnel, tu peux admirer de joies fresques très colorées. Elles représentent des monstres bizarres, des rêves assez tordus et complexes. Face à ces œuvres, tu né sais pas où poser ton regard tellement il y a de choses à regarder !
Il faut vraiment penser à les entretenir, je trouve que c’est rare de voir de si belles fresques en pleine ville…

Voilà une petite curiosité bruxelloise qui m’a frappée lorsque je l’ai découverte: le tunnel des Tanneurs, une sorte de galerie des monstres juste à côté du Recyclart.
Il s’agit en réalité de deux passages, jadis tout à fait glauques, recouverts de fresques colorées, qui mêlent horreur et mondes enfantins.
Différents artistes, plus ou moins connus, s’y sont collés. Les amateurs de BD, d’illustration, et de street-​art en reconnaîtront surement certains. Les différents tableaux varient dans leur styles et leurs couleurs. De quoi passer quelques minutes le nez en l’air.
Malheureusement deux points négatifs empêchent de profiter pleinement des passages. Il est dommage que trop de tags, qui se sont ajoutés par la suite, finissent par gâcher l’œuvre originale. De plus, comme souvent dans ce genre d’espace, il arrive que les murs servent d’urinoir. Un petit rafraîchissement s’impose.

Situé sous un pont de chemin de fer, pas loin du skate parc et du Recyclart, le coin à une vague allure de coupe gorge.
C’est justement en sortant d’une soirée au Recyclart que j’ai découvert cette belle fresque murale.
Il doit y avoir une trentaine de peinture en tout car elles occupent toute la largeur des deux tunnel passant sous les rails.
Différent styles se côtoient entre l’oeuvre punk engagée, la dextérité du grapheur reconverti peintre, l’humour acidulé inspiré BD.
Malheureusement beaucoup de peinture commence à se faire recouvrir de tags assez moches mais je suppose que c’est la dure loi de l’art de rue…