Keitelman Gallery

Comme souvent dans les galeries, le plus compliqué est d’y entrer. On remarque en effet facilement la devanture de la galerie Keitelman, sur laquelle est sérigraphié le nom de l’exposition en cours. Mais où est la porte? Je vous épargne tout de suite les «coucous» ridicules à travers la vitre pour attirer l’attention du personnel: la (petite) sonnette se trouve sur le rebord droit de la grande baie vitrée.
Une fois à l’intérieur, l’espace d’exposition est relativement vite parcouru: il s’agit d’un couloir tout en longueur, qui conduit (c’est une habitude dans le quartier) à une grande baie vitrée arrière donnant sur un jardin. Il résulte de cette disposition une lumière étrange, semi-​artificielle et semi-​naturelle.
J’apprécie cette galerie, car elle me surprend toujours. Déjà, il faut savoir qu’elle possède un fonds surréaliste, moderne et contemporain proprement hallucinant: Dali, Magritte, mais aussi Calder, Lichtenstein, en passant par El Anatsui et Gilbert et George… Ca part dans tous les sens, c’est à y perdre la tête.
Mais peu importe, en fait, car ces œuvres sont généralement prêtées à de grands musées pour des expos temporaires, me semble-​t-​il… On en voit parfois quelques unes à la galerie lors d’expositions thématiques. Au final, le programme de la galerie est donc toujours une surprise, entre artistes contemporains reconnus mais pas forcément beaucoup vus, artistes plus anciens (Evsa Model, récemment), et expos thématiques où se côtoient les deux.