Tout le monde né le sait pas, mais nous avons en Belgique une célébrité dans le monde de l’art floral: Daniel Ost. CBS News l’a décrit comme«the world’s leading flower designer«et le New York Times comme un «master flower designer«. Sa clientèle comprend en conséquence des grands de ce monde, et certaines organisations prestigieuses, comme la maison de vente aux enchères Christie’s. Mais heureusement, son talent n’est pas réservé qu’à ces quelques privilégiés: pour y avoir un avant goût il suffit d’ouvrir les portes de sa boutique rue Royale. Un pareil fleuriste né pouvait en effet pas s’installer n’importe où, il l’a donc fait dans l’ancienne chemiserie Niguet, un vestige de l’époque Art Nouveau, construit par Paul Hankar. Il n’aurait pas pu trouver de meilleur écrin pour les fleurs, toutes plus belles les unes que les autres, qui illuminent notre regard à l’intérieur. Des anémones, des roses, des orchidées coupés, du rouge, du bleu, du rose, du blanc. Me voilà complètement perdu. Heureusement, un des fleuristes est vite venu à ma rescousse, et m’a demandé ce que je souhaitais. Après lui avoir expliqué mes envies(un bouquet plutôt naturel, pas trop sophistiqué, poétique), mon budget(30 euros), il m’a tout de suite fait une proposition qui m’a convaincu. Après s’être retiré une dizaine de minutes à l’arrière du magasin, le voilà de retour, le fameux bouquet en main. Un seul mot: superbe !
Delphine G.
Classificação do local: 5 Région de Bruxelles-Capitale, Belgique
Il faut absolument passer votre la galerie de Daniel Ost. Cet homme m’a vraiment fait comprendre ce que Art Floral voulait dire. Et il n’est pas le fleuriste le plus réputé de Belgique — que dis-je, du monde pour rien. Et je parle de galerie car pour moi rentrer dans ce magasin c’est comme contempler une oeuvre d’art à chaque recoin. Architecte, conteur, parfumeur, il crée à chaque fois un univers bien particulier où les lignes répondent aux textures, les textures aux odeurs, les odeurs aux couleurs. Il y a parfois un côté provocateur, dérangeant, mais ce n’est que pour troubler nos habitudes de perception. Je né peux certes pas à l’heure actuelle me permettre le luxe de repartir avec un bouquet, mais j’imagine parfois ce que donnerait un de ses bouquets sur le manteau de ma cheminée!