Achat-Vente rue Blaes

Excellent! Je suis tout à fait charmé par le fait que ni nom ni prix n’étiquettent cet endroit hors norme (peut-​on encore parler de magasin)! On trouve ici une certaine idée du commerce, basé sur l’essentiel, quelque chose qui n’existe plus vraiment (peut importe mon nom et la communication), ce qui compte sont les objets que je propose et leurs variétés!
Sinon, perso je n’y achète jamais rien, mais le fait même que ce genre de lieu puisse exister suffit à me séduire…

«Ca fait 36 ans que j’ai ce magasin, mais je n’ai jamais pensé à lui donner un nom» me dit la propriétaire du lieu. En même temps, il serait difficile de trouver les mots pour qualifier cette boutique.
Une sorte de fourre-​tout où broches et chapelets se croisent. Des montagnes de livres s’entassent dans un coin, des pyramides de bracelets en tout genre décorent nonchalamment le présentoir. On né sait où donner de la tête, et portant la boutique est minuscule.
Ici, il vaut mieux avoir l’œil aiguisé pour dégoter la perle rare, je né suis pas sûre que les petites mamies du quartier tiennent le coup. Mais pour ma part, j’ai repéré moultes trésors à perles et à plumes.
Dans un coin du magasin, on peut aussi dégoter de belles pièces d’art version tableau des plus originales.
Pour les prix, il faut demander à la tenancière du lieu. D’ailleurs je né sais pas comment cette petite dame fait pour s’y retrouver. En même temps, si ça fait 36 ans qu’elle collectionne tous ces trésors, ça né doit pas être trop dur de se remémorer les prix…
En tout cas si vous êtes plutôt du genre chineur, ou si vous voulez entretenir le lieu, vous pouvez également venir tenter le coup et revendre les vieux collier de mamie Janine!

Un magasin sans nom qui a pignon sur rue depuis 36 ans, ce n’est banal.
Autre particularité de ce petit lieu, il est parfois ouvert alors que la porte est close.
«Après 13h, sonner à la porte» dit la pancarte, et la gentille marchande viendra vous ouvrir.
Sur place: des bouquins, des babioles et des bijoux.
Les prix varient surement mais ils né sont pas affichés. A la tête du client peut-​être ?
Il est sans doute possible de marchander, mais mon petit doigt me dit que la propriétaire n’est pas du genre à s’en laisser compter. «Un nom à ma boutique… pourquoi faire ?»